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RIDEL, Pierre (1702-1782)
État civil
NOM : RIDEL     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1702-8-16  / 1782-1-26
Notes biographiques

Né en pays de Caux et ayant fait l'essentiel de sa carrière à la Sainte-Chapelle du Palais à Paris et à la Chapelle du roi à Versailles, Pierre RIDEL est un bel exemple d'ecclésiastique chanteur, tout comme son frère cadet Édouard.

• 16 août 1702, Néville [Seine-Maritime] : Pierre RIDEL, fils de Robert Ridel et de Marguerite Quentin, voit le jour et reçoit le baptême.

• On ne sait rien de sa formation, probablement rouennaise, mais, dans son testament, Pierre RIDEL rend grâce à ses parents qui l’ont élevé dans le service de Dieu, de même que son frère Édouard, et raconte que sa mère a été guérie en touchant la robe d’un prêtre. Il est vraisemblable d'imaginer Pierre RIDEL enfant de chœur à la cathédrale de Rouen, puis franchissant les étapes successives menant au sacerdoce dans le même diocèse.

• 1729-1772, Paris : Pierre RIDEL, prêtre du diocèse de Rouen, est chapelain à la Sainte-Chapelle, reçu le 2 mars 1729 et démissionnaire le 4 novembre 1772.

• 1752-1768, Versailles : L’abbé Pierre RIDEL est basse-contre à la Musique de la Chapelle du roi. Il est l’un des quelques ecclésiastiques conservés à la Musique du roi après l’union de 1761. Il ne chante qu’à la chapelle. Pierre RIDEL semble avoir été admis à la vétérance dès 1763, mais la pension de retraite (de 1 300 livres) ne lui est accordée que le 1er janvier 1769.

• 24 décembre 1758, Paris : Pierre RIDEL fait l’acquisition d’une maison sise au Grand Montreuil, sous forme d’un bail à rente, qu’il rembourse aux deux vendeuses en 1774.

• 26 janvier 1782, Versailles : Pierre RIDEL, prêtre, ancien chapelain du roi en la Sainte Chapelle de Paris et ancien musicien du roi, s’éteint à 79 ans et demi dans sa maison du Grand Montreuil, dont il n’occupe qu’une partie, louant un corps de logis à la veuve d’un capitaine d’infanterie. Dans l’inventaire de ses biens dressé un mois plus tard, on remarque le jardin qui recèle huit ruches et fait écho à l’Instruction pour les jardins dont les deux volumes sont en bonne place au sein d’une bibliothèque bien fournie. Dans une armoire, sont rangés une soutane et un camail de drap, une aube, un surplis et un rochet en mousseline et batiste. L’inventaire des papiers révèle une pension annuelle de 1 800 livres sur les revenus de l’abbaye cistercienne de Foucaremont, au diocèse de Rouen (brevet du 29 novembre 1772), qui s’ajoute au revenu de la location d’une maison sise rue Saint-Louis au Palais, dépendant de sa chapellenie de la Sainte-Chapelle. Lors des funérailles, célébrées le 28 janvier 1782 en l’église de Montreuil [aujourd’hui Saint-Symphorien de Versailles], il est accompagné par son jardinier, Jacques Tardiveau (qui est aussi son exécuteur testamentaire et légataire universel), et par un autre jardinier nommé Charles Barbier. L’amour des jardins semble bien avoir accompagné les dernières années de ce pieux célibataire.

Mise à jour : 11 décembre 2020

Sources
F-Ad76/ 4E 03216 BMS Néville 1700-1704 ; F-Ad78/ 3E 44/173 ; F-Ad78/ 3E 46/67 ; F-Ad78/ 4E 3470 ; F-Ad78/ 4E 3872 BMS Versailles Saint-Symphorien ; F-Ad92/ E_NUM_SCE_BMS_18 ; F-An/ LL 616  ; F-An/ O/1/686/2 ; F-An/ O/1/842, n°118 ; F-An/ O/1/842, n°48 ; F-An/ Z/1a/486 ; M. Brenet, Les Musiciens de la Sainte-Chapelle..., 1910 ; M. Brenet, Les musiciens de la Ste-Chapelle du Palais ; M. Brenet, Les musiciens de la Ste-Chapelle du Palais, 1910

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