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ROBERT, Jean-Baptiste, à Soissons (1774-1842)

ROBERT, Jean-Baptiste, à Soissons (1774-1842)

État civil
NOM : ROBERT     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Complément de nom : à Soissons
Date(s) : 1774-3-14   / 1842-6-20 
Notes biographiques

Jean-Baptiste ROBERT (1774-1842), fils d'un musicien, est enfant de chœur à la cathédrale de Soissons [Aisne] de 1782 à 1793. Il fait ensuite une longue carrière militaire, ce qui lui vaut d'être admis dans l'ordre de la Légion d'Honneur en 1808. À l'époque de la Restauration, il est brigadier de gendarmerie dans le département du Nord.

• 14 mars 1774, Soissons [Aisne] : Jean-Baptiste ROBERT naît sur la paroisse Saint-Léger. Il est le fils légitime d’André Nicolas ROBERT, musicien, et de Marguerite Deliancourt, et le frère de Gabriel Ambroise Théodore ROBERT.

• 1782, Soissons : Jean-Baptiste ROBERT est reçu comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais.

1790, Soissons : Tout indique qu'il occupe toujours la fonction d'enfant de chœur à la cathédrale. Il est sur le point de sortir de la maîtrise au moment de la suppression du chapitre.

• 1793, Soissons : Jean-Baptiste ROBERT, qualifié d'enfant de chœur et de surveillant, semble donc avoir conservé ses fonctions dans la nouvelle structure cathédrale et paroissiale après la suppression du chapitre (le siège de l'évêché de l'Aisne a en effet été fixé à Soissons). Il réclame une gratification, arguant que le chapitre s'était engagé à lui fournir un état. Le culte semble voir cessé d'être financé le premier janvier 1793.
• 18 février 1793, Soissons : Il obtient une gratification de 361 livres 10 sols. Cette somme correspond aux 300 livres que le chapitre avait dans l'usage de verser aux enfants de chœur sortants afin qu'ils puissent se préparer à un nouvel état et que le pétitionnaire n'a pas eu le temps de percevoir au moment de la dissolution du chapitre. Il obtient par ailleurs la somme de 61 livres 10 sols "en sa qualité de surveillant des autres enfants de chœur", très probablement dans la nouvelle structure cathédrale. Ayant déjà perçu du receveur du district de Soissons une somme de 200 livres le premier juillet 1791, le Département ordonne de lui verser le solde soit la somme de 161 livres et dix sols.
• 5 septembre 1793 : Jean-Baptiste ROBERT intègre le vingt-troisième régiment de chasseurs à cheval.

• 1793-1805 : Il est affecté "sur les Côtes" d'après ses états de services (1816).

• 22 décembre 1795 : Il passe dans la Légion de police.

• 21 décembre 1797 : Jean-Baptiste ROBERT rejoint le deuxième régiment de dragons.

• 31 décembre 1801 : Il est nommé brigadier.

• 2 avril 1803 : Il est promu au grade de maréchal des logis.

• 1805-1809 : Jean-Baptiste ROBERT participe aux campagnes d'Autriche, de Prusse (1806), de Pologne (1807), d'Espagne (1808) et d'Allemagne (1809).

• 25 juillet 1806 : Jean-Baptiste ROBERT entre dans les dragons de la Garde impériale.

• 13 juillet 1807 : Il est nommé brigadier dans cette unité.

• Premier mai 1808 : Jean-Baptiste ROBERT, toujours brigadier des dragons de la Garde, est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

• 23 juillet 1810 : Il devient maréchal des logis.

• 1812 : Jean-Baptiste ROBERT participe à la campagne de Russie.

• 1813 : Il participe aux opérations militaires en Saxe.
• 25 juin 1813 : Il est promu au grade de maréchal des logis-chef.

• 1814 : Il fait la campagne de France.

• 1815 : Jean-Baptiste ROBERT est aux côtés de l'Empereur en Belgique, où il participe sans doute à la bataille de Waterloo. Il semble n'avoir jamais été blessé au cours des campagnes napoléoniennes.

• 26 janvier 1816 : Jean-Baptiste ROBERT est admis en qualité de brigadier honoraire dans la brigade de gendarmerie à cheval du premier arrondissement maritime.
• 28 octobre 1816, Lille : Ses états de services sont établis par l'administration de la gendarmerie royale du Nord. Il réside alors à Lille.
• 17 novembre 1816, Lille : Jean-Baptiste ROBERT prête serment de fidélité au roi Louis XVIII en qualité de membre de l'ordre royal de la Légion d'Honneur. Un procès-verbal d'individualité est établi le même jour par le maire, indiquant qu'il est brigadier de gendarmerie à cheval de la compagnie du Département du Nord. 

• 18 juin 1818, Lille : Alexandre Hyacinthe Robert, fils de Jean-Baptiste ROBERT et de Séraphine Charlotte Joseph Wargnées, vient au monde.
• 17 septembre 1818, Lille : Jean-Baptiste ROBERT, brigadier de gendarmerie en résidence à Maubeuge [Nord], qui a présenté le consentement de ses père et mère devant notaire du 16 août dernier, ainsi que l'autorisation de son corps du 22 du même mois, épouse Séraphine Charlotte Joseph Wargnées, demeurant chez son père rue du Pont Neuf, fille majeure de Gabriel, détaillant de bière, et de feue Angélique Gabrielle Desmarez.

• 20 juin 1842, Saint-Amand-les-Eaux : Jean-Baptiste ROBERT décède. Dans l'acte figurant dans son dossier de membre de la Légion d'Honneur, il est qualifié d'ancien militaire. Sa veuve se nomme Séraphine Charlotte Joseph Wargnies (ou Wargnées). Il laisse deux enfants, Alexandre Robert, dessinateur à Paris, et Hyacinthe Louise Robert, couturière à Saint-Amand-les-Eaux, qui ont droit à la moitié des arrérages de sa pension.

Mise à jour : 12 octobre 2022

Sources
F-Ad02/ Q 789 ; F-Ad59/ 5 Mi 044 R 208 ; F-An/ F19/1128 ; F-An/ LH/2349/29

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