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ROGER, Jacques (1756-1836)
Date(s) : 1756-3-11 / 1836-1-24
Jacques ROGER est chantre de la paroisse des Aix-d'Angillon, dans le Berry, en 1791. À partir de sa signature, l'enquête a permis de déterminer qu'il était en même temps cordier. Il est difficile en l'état actuel des dépouillements de déterminer durant combien de temps il a chanté au lutrin.
• 11 mars 1756, Les Aix-d'Angillon [Cher] : Le chanoine-curé Musard baptise Jacques ROGER, né à cinq heures du matin le même jour, du mariage de Silvain Roger, "marchand", et de Marie Samour. Son parrain est l'aubergiste Jacques Cordier, sa marraine est Françoise Milot, femme d'Étienne Salomon, venue de la paroisse St-Bonnet de Bourges, "qui a seule seu signer". La naissance de cet enfant précède de quelques heures celle de son presque jumeau, Paul CALLIER, né et baptisé le lendemain.
• 1771, Les Aix-d'Angillon : Jacques ROGER figure dans la liste des enfants de la paroisse qui ont fait leur première communion durant l'année, liste dressée par le chanoine-curé à la fin du registre paroissial de l'année 1771. Il en va de même pour Paul CALLIER, attesté juste avant comme enfant de chœur du chapitre. Jacques ROGER pourrait-il l'être aussi ?
• 12 septembre 1776 : Âgé de vingt ans, Jacques ROGER, cordier, se marie avec Jeanne Cornu, âgée de 19 ans, fille d'un tailleur d'habits. Le jeune homme est accompagné de ses parents, de deux frères et de deux oncles. On remarque que son père est ici dit cabaretier. Sont présents et signataires également des membres des familles Callier, Pasdeloup, Niquet.
• 27 août 1781 : Devenu veuf, Jacques ROGER, toujours dit "cordier", se remarie avec Gabrielle Joannin, âgée de 24 ans, fille d'un manœuvre.
• 9 avril 1791, Les Aix-d'Angillon : Lors de la sépulture de Pierre-Étienne MAILLARD, "sacristain du chapitre et de la paroisse des Aix depuis trente-sept ans", est présent Jacques ROGER, "chantre à sa place".
Si c'est à l'occasion de cet acte qu'il sort de l'ombre, depuis combien de temps déjà chantait-il au lutrin de la paroisse, et sans doute du chapitre ? En effet, depuis la fin du siècle précédent, le culte paroissial et le culte collégial sont étroitement entremêlés au sein du même édifice, la collégiale Saint-Ythier. Mais jusqu'alors, en l'état actuel des dépouillements, rien n'est venu attester que Jacques ROGER exerçait la fonction de chantre en 1790.
• 16 décembre 1792, Les Aix-d'Angillon : Jacques ROGER, cordier, est témoin d’une naissance. Il signe.
• 24 janvier 1836, Les Aix-d'Angillon : À sept heures du soir s'éteint Jacques ROGER, veuf de Gabriel [sic] Jouannin, âgé de 80 ans, propriétaire aux Aix, né aux Aix.
Mise à jour : 14 septembre 2020