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Pour citer Muséfrem
SIMON, Bon François Hyacinthe (1755-1791 ap.)
Date(s) : 1755-6-2 / 1791-10-12 ap.
Né en Normandie, où il est formé à la musique dans le cadre de la psallette de la cathédrale de Coutances, c'est dans le nord de la France que le trouve la Révolution : Bon François Hyacinthe SIMON chante alors la haute contre à la collégiale de Cassel. La suite de son existence reste pour l'instant à découvrir...
• 2 juin 1755, Valognes [Manche] : Fils de Jean Simon et de Marie Simon, Bon François Hyacinthe SIMON est baptisé dans l'église paroissiale Saint-Malo de cette active petite ville, située dans la presqu'île du Cotentin, au sud-est de Cherbourg.
• [Vers 1763], Coutances [Manche] : Bon François Hyacinthe SIMON entre comme enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Notre-Dame.
• 18 août 1770, Coutances : "Claude Henry LECHEVALIER de la paroisse de Saint-Pierre de Coutances receu enfant de choeur au lieu et place de Bon François Hyacinthe SIMON congédié suivant les fins de sa requête".
• [Vers 1771], Coutances : Bon François Hyacinthe SIMON reçoit la tonsure.
• Date indéterminée [vers 1773 ?], Coutances : Sorti de la maîtrise, Bon François Hyacinthe SIMON semble rester au service de la cathédrale comme musicien. On apprend ensuite qu'il fait également office de maître de latin à la psallette.
• Septembre 1783, Saintes [Charente-Maritime] : Bon François Hyacinthe SIMON se présente à la cathédrale Saint-Pierre afin d'être entendu de manière à vérifier "s’il a la voix aussi agréable et aussi bonne qu’on l’a annoncé" car le chapitre a chargé son maître de musique Jean Claude JOSSE de lui trouver la haute-contre qui lui fait défaut. Présenté comme le maître de latin de la psallette de la cathédrale de Coutances, Bon François Hyacinthe SIMON est engagé à l'essai pour une période d'un mois. On lui promet des appointements de 500 livres par an "non compris les gains de chœur". Il part peu après, à une date indéterminée (le registre capitulaire ne le mentionne pas), n'ayant visiblement pas envie de s'occuper encore des enfants de chœur comme on le lui a demandé. Son successeur Étienne Bonaventure LAURIER prend le poste en mai 1784.
• La biographie de Bon François Hyacinthe SIMON connaît ici une lacune d'environ trois ans (± 1784-1787), avec un possible passage en Languedoc.
• juillet-août 1785, Nîmes [Gard] : Un nommé SIMON, haute-contre, apparaît sur le rôle des musiciens du bas chœur de la cathédrale Notre-Dame, pour un paiement de 33 livres 6 sols 8 denier. Le 6 juillet, il reçoit 9 livres, probablement à titre d'avance, et plus tard 6 livres 12 sols "pour six jours du mois d'aoust". Il est tout à fait vraisemblable, bien qu'incertain, qu'il s'agisse de Bon François Hyacinthe SIMON.
• [Vers 1787], Cassel [Nord] : Bon François Hyacinthe SIMON est reçu haute-contre par le chapitre de la collégiale Saint-Pierre.
• 1790, Cassel : Clerc tonsuré, il est toujours en poste comme haute-contre à la collégiale Saint-Pierre où il perçoit chaque année 640 livres de gages.
• 18 août 1791, Cassel : Il élabore une requête à l'intention du comité ecclésiastique de l'Assemblée Nationale.
• 20 septembre 1791, Cassel : Il rédige une supplique au directoire du district d'Hazebrouck dans laquelle il se plaint de ne pas avoir reçu plus de 160 livres depuis le mois de janvier, moins que ses confrères. Il évoque sa gêne matérielle, il est pressé par ses créanciers comme le boulanger ou son propriétaire ; celui-ci d'ailleurs vient de l'expulser et Bon François SIMON assure dormir sur la paille.
• 12 octobre 1791, Cassel : Il est toujours dans la ville et semble avoir une activité de garde des portes (milice, armée?) qu'il évoque dans la lettre qu'il rédige pour le district, se plaignant de n'avoir reçu qu'une pistole depuis le mois de juillet. Il explique souffrir de la faim.
• 1791, Hazebrouck : Le district accorde une gratification de 160 livres à Bon François Hyacinthe SIMON, sans doute le complément des 200 livres mentionnées dans une source.
Nous perdons ensuite sa trace.
Mise à jour : 12 avril 2023