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SIROP, Antoine (1769-1833)
État civil
NOM : SIROP     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CIROT
SYROP
Date(s) : 1769-9-4  / 1833-4-17
Notes biographiques

À la veille de la Révolution, Antoine SIROP est l'un des trois chantres de la paroisse Saint-Michel-de-Volangis, dans le Berry, à peu de distance de Bourges. Si son curé le dit "manœuvre", il exerce en réalité le métier de menuisier.

• 4 septembre 1769, Fussy [Cher] : Né le matin même, Antoine SIROP est baptisé à Fussy, village situé à 6km à l'ouest de Saint-Michel-de-Volangis (où il est peut-être né, si l'on en croit la marge du registre paroissial de Fussy qui indique "B. Antoine Syrop de St-Michel"). Il est fils de Claude Sirop, "laboureur", et de Marthe Caquais.

• À partir du début de l'année 1787, Saint-Michel-de-Volangis : Antoine SIROP est régulièrement mentionné par le curé Garros comme "l'un de nos chantres", assistant et signant aux sépultures de la paroisse. Il signe "Sirop". Les deux autres chantres sont alors Mathurin RUÉ et Agnan ARDONCEAU.
Ces trois hommes semblent avoir succédé à trois autres noms régulièrement cités dans les années précédentes : Pierre CHANTELAT, Nicolas PIVERT et Étienne POTIER. Un certain Jean Berthet, marguillier, est également souvent témoin.
Le petit village de Saint-Michel-de-Volangis, à quelque 11 km au nord-est de Bourges, est le lieu de la résidence d'été des archevêques de Bourges dans leur château et domaine de Turly (situé, lui, nettement en dehors du village, à moins de 9 km de la cathédrale).

• 2 décembre 1789, Saint-Michel-de-Volangis : Le curé Garros procède à la sépulture de Claude Sirop, 50 ans, "époux de Marthe Caquais, manœuvre demeurant à la Dugonerie en cette paroisse". La cérémonie est faite "en présence de sa susdite femme, d'Antoine SIROP son garçon, d'Anne et Françoise Sirop, ses filles".

1790, Saint-Michel-de-Volangis : Les trois chantres de la paroisse sont toujours Agnan ARDONCEAU (qui signe "Ardonseau"), Mathurin RUÉ et Antoine SIROP. Le marguillier est maintenant Pierre Romangeon.

• 17 janvier 1792, Saint-Michel-de-Volangis : Antoine SIROP est dit "manœuvre" et fils d'un "manœuvre" par le curé Garros, lorsque celui-ci bénit son mariage avec Jeanne Quantin, "ma domestique", fille d'un charron décédé. La parentèle Sirop et alliés est nombreuse à être présente à la noce. Or le jeune marié est seul à savoir signer en bas de l'acte. C'est l'indice qu'il a reçu une certaine instruction, probablement sous l'égide du curé...
De cette union naîtront au moins six enfants.

• 25 nivôse an VI [14 janvier 1798], Saint-Michel-de-Volangis : Antoine SIROP, devenu "agent de la commune de St-Michel", rédige l'acte de décès de Jeanne Bouillet, épouse de l'ancien chantre Mathurin RUÉ, toujours jardinier. À partir de thermidor an VI (août 1798), l'agent SIROP est remplacé par "Beauvais agent".

• [À une date qui reste à préciser], la famille Sirop quitte Saint-Michel-de-Volangis pour la ville de Bourges, à 12 km de là.

• 4 août 1822, Bourges : À dix heures du matin, au faubourg de St-Privé, décède Jeanne Quentin, femme de Antoine SIROP, menuisier, âgée de 55 ans. On découvre ici que l'ancien chantre, qui était dit "manœuvre" par son curé, est en fait nanti d'un 'vrai' métier, menuisier. Voilà qui est de nature à éclairer peut-être la pratique du curé en question : et s'il avait appelé "manœuvre" tous ceux qui exercent un métier manuel, et non pas les manouvriers ? Cela amène à relativiser le profil social des Sirop père et fils.

• 17 février 1825, Bourges : Après deux ans et demi de veuvage,  Antoine SYROP, menuisier, veuf de Jeanne Quantin, âgé de 55 ans, se remarie. Il épouse une veuve de vigneron âgée de 48 ans, Jeanne Beauvais. Il est accompagné de son frère Louis et de son gendre Pierre Jacques. Curieusement, les deux frères ont adopté un "y" pour deuxième lettre de leur patronyme. Le marié signe "Syrop" avec un paraphe entourant son nom.

• 17 avril 1833, Bourges : Antoine SIROP, menuisier, veuf en secondes noces de Jeanne Beauvais, meurt rue Saint-Bonnet, section de Saint-Privé. Le décès est déclaré le jour même par ses fils Philippe et François Sirop, tous deux menuisiers, 35 et 31 ans, demeurant l’un rue des Trois-Pommes section de St-Sulpice, l’autre rue St-Bonnet, section de St-Privé.

Mise à jour : 30 août 2020

Sources
F-Ad18/ BMS Fussy ; F-Ad18/ BMS St-Michel-de-Volangis ; F-Ad18/ NMD Bourges ; F-Ad18/ NMD St-Michel-de-Volangis

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