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TURPIN, Pierre (1739-1798)
Date(s) : 1739-12-12 / 1798-4-10
Pierre TURPIN est l'un des nombreux chantres en activité à l'église Saint-Jacques de La Chapelle-d'Angillon [Cher] dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Toujours signalé comme sabotier dans la plupart des actes le concernant, il ne signe pas au début de sa fonction ; le titre de chantre est peut-être alors usurpé. Mais par la suite, son paraphe apparaît au bas des actes. Il semble cesser ses activités cantorales avant 1790, et décède dans la pauvreté.
• 13 décembre 1739, La Chapelle-d'Angillon [Cher] : Pierre TURPIN, né de la veille, est baptisé dans cette bourgade située à un peu plus de trente km au nord de Bourges. Il est fils de Jean Turpin, laboureur, et de Marie-Geneviève Gaudry. Le métier du parrain n'est pas indiqué.
• 8 novembre 1762, La Chapelle-d'Angillon : Pierre TURPIN, "sabotier" comme son défunt père Jean Turpin, fils de défunte Marie Gaudry, épouse Jeanne Eleau, "domestique en cette paroisse depuis trois ans et demi", fille d'un tonnelier de La Chapelotte [Cher].
• 12 mai 1775, La Chapelle-d'Angillon : Louis CHEVALLIER, Jacques GAULTIER, Pierre RENARD, Blaise APART et Pierre TURPIN, chantres et officiers de cette église, assistent à une sépulture. Pierre TURPIN est le seul à ne pas signer.
• 1775-1783, La Chapelle-d'Angillon : Pierre TURPIN, chantre, assiste à plusieurs inhumations. Il ne signe les actes qu'à partir de 1782. Il est délicat d'affirmer qu'il chante encore au lutrin paroissial en 1790, étant donné les sept années où il n'apparaît plus dans le registre paroissial.
• 10 avril 1798, Bourges [Cher] : "Pierre TURPIN père, né à La Chapelle-d'Angillon, âgé de 62 ans", décède au dépôt de mendicité de Bourges. Son épouse est morte une semaine plus tôt à La Chapelle-d'Angillon (il était alors encore dit sabotier), et un fils décède au même dépôt deux ans plus tard, âgé de 25 ans. Une fin de vie difficile, marquée par la misère semble-t-il.
Mise à jour : 4 septembre 2020