VINCENT, Jean Pierre (1746-1822)

Jean Pierre VINCENT est un bénéficier fantôme au chapitre de Saint-Gilles [Gard] : nommé par le chapitre en 1778, il se démet trois ans plus tard en faveur de son frère Jérôme Joseph, peut-être sans avoir jamais exercé. Sa carrière est exclusivement ecclésiastique. Après la Révolution, on le retrouve chanoine de la cathédrale de Nîmes.

• 23 juillet 1746, Nîmes [Gard] : Jean Pierre VINCENT, fils de Jérôme Benoît Vincent et de Marie Mazer, voit le jour. Il est baptisé le 27 en l'église paroissiale Saint-Castor, desservie dans la cathédrale. Son parrain est Jean Mazer, archidiacre du chapitre de Saint-Gilles, absent et représenté par un bourgeois de Saint-Gilles.

• 23 novembre 1778, Saint-Gilles [Gard] : Jean Pierre VINCENT, prêtre du diocèse de Nîmes, est unanimement nommé bénéficier du chapitre en remplacement de Joseph TRONCHE, décédé.
• 3 décembre 1781, Saint-Gilles : Jérôme Joseph VINCENT, prêtre du diocèse de Nîmes, se présente en disant qu’il a été pourvu en cour de Rome de la bénéficiature à lui résignée par Jean Pierre VINCENT, son frère, en date du 6 des kalendes de mai. Il est reçu par le chapitre "après avoir subi l’examen sur le chant" et payé 25 livres pour le droit d’entrée. Jean Pierre VINCENT n'est probablement jamais allé se faire recevoir à Saint-Gilles.

• 11 septembre 1822, Nîmes : Jean Pierre VINCENT, prêtre, chanoine de la cathédrale, pensionnaire de l'État, s'éteint à l'âge de 76 ans.

Mise à jour : 4 juin 2023