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Pour citer Muséfrem
PARIS, Laurent Roch (1754-1813)
Date(s) : 1754-9-22 / 1813-11-6
Un exemple de dynastie où le fils succède au père dans le même poste de "chantre à gages" et sonneur à la collégiale de Chablis, après avoir été enfant de choeur dans le même établissement.
• Lorsque Laurent Roch PARIS vient au monde, à Chablis [Yonne] le 22 septembre 1754, il est dit fils de Pierre PARIS, cordonnier, et de Anne Bouchot. Son père chante-t-il déjà à la collégiale et en sonne-t-il déjà les cloches ?
• Novembre 1762, Chablis [Yonne] : Laurent Roch PARIS est le 3ème enfant de choeur de la collégiale Saint-Martin, qui en compte 4. Il a dû y entrer l'année précédente ou celle d'avant. Son père, Pierre PARIS, y est chantre à gages et sonneur. L'autre chantre à gages se nomme André Germain PICHON.
• Dès 1765, Laurent Roch PARIS est devenu premier enfant de choeur. Il le reste au moins jusqu'en 1770.
• Jusqu'en 1780 inclus, il ne figure plus dans les listes dressées à l'occasion des chapitres généraux de la Saint-Martin.
• Le 14 mai 1781, à Chablis, Laurent Roch PARIS épouse Madeleine Goublot.
• Le 12 novembre 1781, Chablis : Il est à nouveau présent au chapitre général, cette fois en tant que "chantre et sonneur en survivance" de son père.
• En 1784, il devient titulaire, son père étant désormais qualifié de "vétéran et infirme".
• 1790, Chablis : Laurent Roch PARIS est chantre à la collégiale de Chablis, de même que André Germain PICHON. Chacun d'eux touche 75 livres / an.
• Le 10 mars 1791, pour la première fois, Laurent Roch PARIS signe un acte de sépulture dans le registre paroissial de Chablis, en tant que "chantre de cette paroisse".
Après la dissolution du chapitre, l'ancienne église capitulaire Saint-Martin de Chablis est devenue église paroissiale, au détriment de l'église paroissiale Saint-Pierre qui est mise en vente et sera peu après partiellement démolie. André Germain Pichon semble s'être alors replié sur son échoppe de cordonnier. En revanche Laurent Roch PARIS a dû vouloir s'imposer dans la nouvelle structure paroissiale. Il n'a que 37 ans, il se sait mieux formé, plus aguerri, que Jean DROIN, le chantre tonnelier intermittent de l'ancienne église paroissiale qui avait tout récemment remplacé Jean DELALEVÉ.
De mars à juin 1791, Laurent Roch PARIS est le seul chantre visible dans le registre paroissial.
À partir de juin 1791, il collabore ou alterne avec un second chantre, Pierre GANDON. À partir de la fin de 1791, il cesse d'être visible dans les archives en tant que chantre.
• Durant les années suivantes, Laurent Roch PARIS est successivement qualifié de "notable de cette commune" (février 1793), puis de "greffier du juge de paix extra muros" ou "greffier rural du canton" (an 2 et an 3).
• Son décès, survenu le 6 novembre 1813 "à 10 heures du matin en sa maison sise en cette ville près l’église Saint Martin", est déclaré le lendemain par son fils de 22 ans, Joseph Alexandre Paris, devenu cordonnier, comme l'était son grand-père. Le défunt était veuf de Magdelaine Goublot.