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ROUSSEAU, Louis (ca 1740-1794)
Date(s) : 1740 ca / 1794-8-14
Louis ROUSSEAU est en 1790 chantre de l'une des paroisses d'Orléans, celle de Saint-Paterne. Il exerce en parallèle un métier qu'il n'a pas été jusqu'alors possible de déterminer.
• Né vers 1740 (si l'on en croit l'âge indiqué à son décès), Louis ROUSSEAU est fils d'Étienne Rousseau et d'Anne Hardi [ou Hardy].
• 28 janvier 1765, Orléans : Dans l'église Saint-Laurent – vaste paroisse située à l'ouest de la ville, à quelque distance de son cœur le plus actif – se marient Louis ROUSSEAU et Marie-Anne Aubri [parfois Aubry]. Le marié habite dans la paroisse voisine de Saint-Paul. Il est accompagné de sa mère, veuve, et de son frère Étienne, faiseur de bas. On peut faire l'hypothèse que le jeune homme, dont le métier n'est pas indiqué, exerce le même que son frère aîné, lui aussi "domicilié de St-Paul". Contrairement à son nouvel époux, la mariée ne sait pas signer.
• 1775, Orléans : À partir de cette année-là, le registre paroissial de Saint-Paterne montre Louis ROUSSEAU assistant et signant à certaines sépultures, souvent en binôme avec Louis CHAMPION. La paroisse Saint-Paterne est une vaste paroisse située au nord de la ville, de part et d'autre de la rue Bannier. L'église Saint-Paterne existe toujours aujourd'hui.
• 3 juillet 1781, Orléans : Dans l'église Saint-Paterne est célébré le remariage du chantre devenu veuf, avec Françoise Ducloux, une "fille majeure" de la paroisse de Saint-Michel. Suivant la mauvaise habitude des célébrants orléanais, aucun métier n'est indiqué. On reconnaît parmi les témoins du marié l'autre chantre de Saint-Paterne, Louis CHAMPION. Son frère Étienne et sa sœur Françoise sont présents également.
• 1782 à 1788 : De ce mariage sont issus au moins cinq enfants, tous baptisés à Saint-Paterne. La quatrième, Marie-Louise, est présentée sur les fonts baptismaux le 26 mars 1787 par le sieur Louis CHAMPION, le compagnon de lutrin de son père.
• 1790, Orléans : Louis ROUSSEAU remplit toujours la fonction de chantre de la paroisse Saint-Paterne, qu'il partage toujours avec Louis CHAMPION. Durant l'année 1790, à chaque page du registre paroissial ou presque, on retrouve les signatures des deux chantres. Ils sont plus particulièrement requis ensemble lors des sépultures d'enfants. Lorsqu'il n'y a qu'un seul chantre présent, il s'agit en général de Louis ROUSSEAU, sans que cela soit une règle absolue.
• 6 octobre 1792, Orléans : À huit heures du soir, les citoyens Louis CHAMPION, Louis ROUSSEAU et Jean LAURENT, comparaissent à la maison commune. "Tous trois chantres de la paroisse Saint-Paterne de notre ville", ils prêtent le serment "d'être fidèle à la nation, de maintenir la liberté et légalité, ou de mourir en les défendant".
On peut penser qu'ils ont continué leur service à l'église constitutionnelle jusqu'à l'interdiction du culte catholique (vers la fin de 1793 ou le tout début de 1794).
• 28 thermidor an II (15 août 1794) : Sa sœur Françoise et un "ami" cordonnier qui est aussi un voisin, déclarent le décès survenu la veille à une heure du matin dans son domicile, rue du Chapon n°9, de Louis ROUSSEAU, âgé de 54 ans, époux de Françoise Ducloux.
Mise à jour : 13 juin 2019