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Pour citer Muséfrem
BOIRE, Philippe, l'aîné (1716-1766 av.)
Complément de nom : l'aîné
Autre(s) forme(s) du nom : BOIR
BOURRE
BOUARD
BOARD
Date(s) : 1716-9-18 / 1766 av.
Le patronyme de ce musicien varie énormément en fonction des sources. On parvient tout de même à le suivre longtemps, d'abord comme enfant de chœur puis comme musicien, à Bourges.
• 18 septembre 1716, Bourges [Cher] : Philippe 'BOURRE' est baptisé en la paroisse Saint-Outrillet. Il est fils de Guillaume Bourre, faiseur de bas au métier, et de Marie Roy. Son parrain est également marchand de bas. Philippe est le frère aîné de Vincent BOIRE.
• 26 novembre 1723, Bourges : Philippe BOIR est reçu enfant de chœur à la Sainte Chapelle de Bourges, à 7 ans et 2 mois. Les parents "n'ont point apporté de robbe", contrairement aux usages.
• 19 décembre 1727 : Le père de Philippe BOIRE reçoit une indemnisation car il a pris en charge son fils malade. "Payé au nommé Bouard la somme de 12 livres de gratification et sans tirer à conséquence pour sept sepmaines de la maladie de son fils qu'il a retiré de leur maitrise et qu'il garde chez luy pendant les dites sept sepmaines".
• 12 mai 1730, Bourges : Le chapitre de la Sainte Chapelle accorde 9 livres à "BOUARD" pour l'achat d'un violon.
• 5 décembre 1732 : "Payé à Board père pour avoir gardé éloigné ledit enfant de chœur chez luy pendant cinq semaines".
• 1733-1735 : Philippe BOIRE est maintenant 1er enfant de chœur. Il bénéficie d'une somme d'argent de la fondation Taillon "pour apprendre à jouer des instruments". Le vicaire Charles CORBEAU, serpentiste, lui donne des cours ; pour cela, il se voit retenir 5 livres en 1733, puis 10 livres en 1735.
• 30 septembre 1735, Bourges : Philippe BOIRE sort de la maîtrise de la Sainte Chapelle, où il a passé presque douze ans.
• Septembre 1740, Moulins [Allier] : Philippe BOIRE, basson et hautbois, reçoit 400 livres pour avoir joué au Concert.
• 13 juillet 1742, Bourges : Musicien à la Sainte Chapelle, il fait une demande pour l'augmentation de ses gages, en formulant son intention de rester et "de ne plus importuner le chapitre pendant le cours de sa vie". En 1750, il acense une maison au coin de la rue de la Cage Verte.
• 1757, Bourges : Il figure dans la liste des vicaires employés par le chapitre cathédral, à la suite de la suppression du chapitre palatin.
• 1766 : Son nom disparaît de la liste des anciens vicaires pensionnés à partir de 1766. Son décès reste à retrouver.
Mise à jour : 16 septembre 2020
