Login
Menu et informations
LARSONNIER, Pierre, à Cœuvres-et-Valsery (ca 1712-1797)

LARSONNIER, Pierre, à Cœuvres-et-Valsery (ca 1712-1797)

État civil
NOM : LARSONNIER     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Complément de nom : à Cœuvres-et-Valsery
Date(s) : 1712 ca  / 1797-10-21 
Notes biographiques

Pierre LARSONNIER, clerc paroissial de Rethondes [Oise] dans les années 1730, est engagé vers 1743 par la fabrique de la paroisse de Cœuvres [Aisne] comme chantre et maître d'école. En 1787, l'assemblée des habitants lui octroie une pension d'un muid de blé en récompense de ses bons et loyaux services. Il était peut-être apparenté au chantre de la cathédrale Notre-Dame de Paris Pierre LARSONNIER.

• [vers 1712] : Pierre LARSONNIER naît en un lieu inconnu.

• 12 avril 1737, Rethondes [Oise] : Pierre LARSONNIER, clerc de la paroisse, assiste aux obsèques d'Hubert Naze, 5 mois, fils de feu Jean Naze, maître d'école de la paroisse et lieutenant de la justice du lieu, et de Marguerite Fillion.

• 21 avril 1739 : Jean Larsonnier naît à Rethondes. Il est le fils de Pierre LARSONNIER, clerc de la paroisse, et de Marguerite Letuvée, son épouse.

• 2 novembre 1742, Rethondes : Leur fille Marie Anne Gabrielle Larsonnier est baptisée.

• [vers 1743]-1787 : Pierre LARSONNIER est maître d'école et chantre de la paroisse Saint-Médard de Cœuvres [Cœuvres-et-Valsery, Aisne].

• Février 1787 : Les marguilliers et habitants de Cœuvres accordent, avec l'agrément de l'évêque de Soissons, une pension viagère d'un muid de blé froment, assignée sur les biens de la fabrique, à Pierre LARSONNIER, en considération de ses 45 ans de service en qualité de maître d'école ou instituteur et chantre de l'église paroissiale, de son âge et de ses infirmités qui l'empêchent de travailler pour gagner sa vie ; laquelle pension est payable à la Saint Martin d'hiver.

• 1787-1793 : La pension lui est régulièrement payée par la veuve Danré, fermière des biens de l'église de Cœuvres.
• 14 avril 1793 : LARSONNIER perçoit un dernier versement pour l'année échue le 11 novembre 1792. La quittance indique qu'il a reçu de la veuve Danré, fermière à Cœuvres, un muid de blé, mesure de Soissons.

• 20 novembre 1787, Cœuvres : Le cordonnier Jean-Baptiste Sulpice Daumont se marie en présence de Pierre LARSONNIER, encore qualifié de maître d'école.

• 15 septembre 1788, Cœuvres : Antoine Nicolas Dupré, "aubergiste de cette paroisse", époux de Marie Anne Gabrielle Larsonnier, mort la veille à environ 57 ans, est inhumé en présence de son beau-père Pierre LARSONNIER, maître d'école. Il a pu continuer à assumer cette fonction bien que physiquement diminué, en attendant le recrutement de Florent Nicolas NANTEUIL.

• 3 juillet 1789, Cœuvres : Marguerite Letuvé, épouse de Pierre LARSONNIER, "ancien maître d'école de cette paroisse", décédée le 2 à l'âge de 75 ans, est inhumée "avec les cérémonies ordinaires de l'église dans le cimetière de cette paroisse".

• [vers 1795] (avant l'installation du nouveau corps législatif) : Pierre LARSONNIER se pourvoit auprès de la Commission des secours pour obtenir le versement de sa pension, mais les titres annexés à sa pétition sont égarés dans les bureaux du gouvernement.
• [Août 1796] : Il reçoit du ministère de l'Intérieur une lettre l'informant qu'il n'a pas été possible de retrouver ses pièces justificatives.
• 4 fructidor an IV (20 août 1796) : Il adresse une pétition à l'administration du canton de Cœuvres pour obtenir la convocation d'une assemblée de commune afin de dresser un acte de notoriété au sujet de sa pension, à la suite de la perte ci-dessus évoquée. L'administration répond positivement à sa demande le jour même.
• 12 brumaire an V (2 novembre 1796) : L'acte de notoriété, dressé devant un notaire public de Cœuvres et signé par plusieurs habitants notables de la commune, certifie que Pierre LARSONNIER, "respectable vieillard", a touché une pension d'un muid de blé de 1787 à 1793.
• 15 brumaire an V (5 novembre 1796) : Pierre LARSONNIER envoie une pétition au ministre de l'Intérieur. Il invoque son âge (85 ans), ses infirmités, ses 45 ans de service en qualité d'instituteur et de chantre et demande, acte de notoriété à l'appui, le paiement de la pension et des quatre années d'arrérages qui lui sont dues.

• 21 octobre 1797, Cœuvres : Pierre LARSONNIER, ancien maître d'école, veuf de Marguerite Letuvé, meurt en la maison de la veuve de Nicolas Dupré, aubergiste, sa fille, à l'âge de 85 ans "ou environ".

Mise à jour : 11 juillet 2022

Sources
F-Ad02/ 5Mi0956 ; F-Ad60/ 3E534/1 ; F-Ad60/ 5MI1652 ; F-An/ F19/1115

<<<< retour <<<<