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LE BÈGUE, Antoine (1712-1779 ap.)
État civil
NOM : LE BÈGUE     Prénom(s) : Antoine     
Date(s) : 1712-5-21  / 1779-1 ap.
Notes biographiques

La haute-contre Antoine LE BÈGUE semble avoir effectué toute sa carrière musicale à la Musique du roi, à Versailles, où il est recruté vers l'âge de 22 ans et probablement avant. Il était pourtant le fils d'un maître serrurier parisien analphabète de la paroisse de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, où on peut supposer qu'il fit son apprentissage comme enfant de chœur.

• 21 mai 1712, Paris : Antoine, fils de Jean Jacques Le Bègue, maître serrurier, et de Geneviève Portefin vient au monde. Il est baptisé le lendemain en l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, avec un parfumeur pour parrain et la fille d’un maçon pour marraine. Le père ne sait pas signer.

• vers 1720-1730, Paris [?] : Antoine LE BÈGUE est vraisemblablement enfant de chœur dans sa paroisse d'origine, ce qui paraît la seule explication de sa formation musicale et de son recrutement rapide à la Musique du roi. Aucune archive ne vient toutefois le confirmer à l'heure actuelle.

• vers 1734-1779, Versailles : Antoine LE BÈGUE est haute-contre de la Musique du roi. Son dossier évoque un brevet du 14 janvier 1734 qui l’oblige à payer une pension annuelle et viagère de 200 livres à Françoise Geneviève de Bury, à prendre sur les appointements de la charge de flûte de la chambre dont il a été pourvu à cette condition. Le 24 octobre 1735, il a en effet obtenu la survivance d’une telle charge sur la démission de Jean Louis de Bury. On n’a pas trace de lui avant 1734. LE BÈGUE apparaît bien parmi les hautes-contre par la suite.

• 20 janvier 1749, Versailles : En l’église Notre-Dame, Antoine LE BEGUE, ordinaire de la Musique du roi, épouse Marie Angélique Pithon, fille mineure de Joseph Pithon, valet de chambre du comte d'Eu. L'époux a pour témoin son collègue François Blouquier.
• 13 mai 1752, Versailles : Marie Angélique Pithon s'éteint à l'âge de 25 ans environ. Elle est inhumée le lendemain, « dans l'ancienne église de cette paroisse ».

• 10 mai 1753, Versailles : En l’église Notre-Dame, Antoine LE BEGUE, ordinaire de la Musique du roi, veuf, convole avec Marie Julie Letailleur, fille mineure d’un officier de la dauphine qui ne sait pas signer. Nicolas BAZIRE est l’un des témoins de son collègue ; le second n'est autre que Joseph Pithon, père de la première épouse.

• 17 juin 1757, Versailles : Antoine LE BÈGUE obtient la charge de chantre de la Chapelle Musique, laissée vacante par le décès de François Blouquier.

• 1er janvier 1779, Versailles : Antoine LE BÈGUE est admis à la vétérance, avec une pension de 2 500 livres qui tient compte des gages pour la charge de flûte, supprimée en 1761. Par décisions des 23 avril 1753 et 16 septembre 1756, Antoine LE BÈGUE avait reçu également une pension de 472 livres, « tant en considération de ses services que pour favoriser son mariage ». N'ayant été prévenu que tardivement de sa retraite, Antoine LE BÈGUE a continué à servir jusqu'à la fin de 1779.

Sa trace se perd ensuite.

Mise à jour : 23 octobre 2021

Sources
Almanach de Versailles, 1773 ; Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Almanach de Versailles, 1776 ; Almanach de Versailles, 1777 ; Almanach de Versailles, 1778 ; Almanach de Versailles, 1779 ; Almanach de Versailles, 1780 ; Etat actuel de la Musique du roi, 1768 ; Etat de la France, 1749 ; F-Ad78/ 1080425 ; F-Ad78/ 1080426 ; F-Ad78/ 1112505 ; F-An/ O/1/3007 ; F-An/ O/1/3008 ; F-An/ O/1/3012 ; F-An/ O/1/3017 ; F-An/ O/1/3019 ; F-An/ O/1/3023 ; F-An/ O/1/3029/B ; F-An/ O/1/3030/B ; F-An/ O/1/3033 ; F-An/ O/1/3055, n°10 ; F-An/ O/1/680 ; F-An/ O/1/842, n°118 ; F-An/ O/1/842, n°48 ; F-An/ Z/1a/486 ; F-An/ Z/1a/487 ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87 ; LULLY, Persée, 1770, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet, livret, Alpha, 2016 ; N. Dufourcq, La musique à la cour..., 1970  ; R. Machard, Les musiciens en France, 1971

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