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LEMÉE, Julien (1762-1791)
Date(s) : 1762-12-15 / 1791-11-22
Julien LEMÉE est chantre à Saint-Léonard de Fougères, en Bretagne, à la veille et au début de la Révolution. Durant trois mois en 1791 il a aussi rempli la charge de maître des enfants de chœur de cette église. Il meurt âgé de moins de trente ans, à la fin de l'année 1791.
• 16 décembre 1762 : Né la veille, le petit Julien LEMÉE est baptisé à l'église Saint-Léonard. Il est fils de René Lemée et de Julienne Briman sur lesquels rien ne transparaît dans l'acte de baptême. Seul son parrain signe, maladroitement. Ce baptême correspond bien aux indications données par son acte de mariage et son acte de décès .
• 15 février 1787, Fougères : Julien LEMÉE et Marie Quinton se marient en l'église paroissiale Saint-Léonard. L'acte indique les dates de naissances des deux nouveaux époux, d'où il ressort que la mariée a presque onze ans de plus que le marié, lequel n'a alors que 24 ans et deux mois. Parmi les signataires, on relève la présence du jeune René COUILLABIN, que l'on sait enfant de chœur, ainsi que d'un nommé Georgeaux qui resterait à identifier. Aucun métier n'est indiqué, comme il est habituel en Bretagne.
• 29 juin 1787 : Moins de quatre mois et demi après les noces, un premier fils vient au monde, baptisé Pierre-Julien-Joseph le même jour. Le curé de Saint-Léonard écrit des parents qu'ils se sont "mariés en cette paroisse il n'y a pas un an"... Le jeune père produit une jolie signature, dont le J s'apparente à une cél de sol.
• 1790, Fougères : Julien LEMÉE est l'un des chantres de l'église paroissiale Saint-Léonard. Les autres chantres restent à découvrir. La fabrique paroissiale rémunère aussi un organiste, Louis DEMOISEAU, qui reçoit des gages de 300 livres par an et un prêtre nommé DERUAU "pour l’instruction des enfants de cœur" [sic]. Ces derniers sont au nombre de quatre : DENEAU, Louis COUDRAY, René COUILLABIN et GASSON.
• [1791], Fougères : Durant trois mois, Julien LEMÉE assure l'instruction des quatre enfants de chœur de la paroisse Saint-Léonard. On ignore où se place au juste ce trimestre. Antérieurement, c'était toujours un prêtre qui en était chargé. Le fait que cette mission soit tout à coup confiée à un laïc laisse penser que ce changement fait suite aux difficultés issues de la Constitution Civile du Clergé. LEMÉE a probablement pris le relais du prêtre DERUAU.
• 23 novembre 1791 : Décédé la veille, Julien LEMÉE est inhumé au cimetière Saint-Roch. Son métier n'est pas indiqué, et seul un vicaire signe l'acte
• [fin 1791] : Les comptes annuels de la fabrique paroissiale de Saint-Léonard, qui courent du 6 novembre 1790 à la date équivalente un an plus tard, comportent une somme de 10 livres 13 sous 4 deniers versée à "la veuve Lemée pour l’instruction que son mari avait donnée aux choristes pendant trois mois dix jours". Au vu du contexte, le mot "choriste" désigne ici les enfants de chœur.
• 7 décembre 1791 : La fabrique délibère car "par la mort de Julien LEMÉE il se trouve une place de chantre vacante", et il importe "à la veille de grandes fêtes" de nommer un autre chantre à sa place.
Mise à jour : 25 février 2020