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MINIÈRE, Louis (1770-1829)
État civil
NOM : MINIÈRE     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Date(s) : 1770-6-6  / 1829-11-11 
Notes biographiques

Louis MINIÈRE, fils d'un ouvrier en soie tourangeau passe plus d'une dizaine d'années à la psallette de la cathédrale Saint-Gatien de sa ville natale, en sortant à peine un an avant la suppression de l'institution capitulaire en 1790; il y revient quelques semaines comme sous-maître de psallette. Alors qu'une carrière ecclésiastique semblait programmée, il devait entrer au séminaire, la Révolution bouleverse aussi ses projets. Il s'engage dans les armées de la République en septembre 1792 et devient lieutenant dès 1800. Il quitte le service armé pour l'administration, on le retrouve en 1802 à Verdun secrétaire d'un responsable militaire, au moment de son mariage. Finalement, il exerce le reste de sa carrière dans cette ville où il meurt, ancien "employé des vivres" à la fin du règne de Charles X.

• 6 juin 1770, Tours : Louis MINIÈRE vient au monde et il est baptisé paroisse Notre-Dame-La-Riche. Il est le fils d'Urbain, ouvrier en soie et de Catherine Dutertre. Le père ne sait pas signer.

• 3 septembre 1777, Tours : Il succède comme enfant de chœur de la psallette de la cathédrale Saint-Gatien à Jean-Baptiste DIONET qui a est renvoyé deux jours après sa réception car il n'a pas été trouvé sain et en bonne santé lors de l'examen. Le maître de musique est alors Jean Christophe CONTAT.

•  4 mai 1779, Tours : Lors de l'évocation des bénéficiers et gagistes au chapitre général, il est le second des quatre pueri de la psallette (huitième rang des enfants de chœur). Il est à présent formé par Antoine MERLE.

• 19 décembre 1779, Tours : Il est à présent le premier des pueri de la psallette (septième rang des enfants de chœur).

• 19 décembre 1781, Tours : Il est devenu le second secundeterae (quatrième rang des enfants de chœur)

• 22 mars 1782, Tours : Avec son camarade Étienne FAY, il semble présenter quelques dispositions pour apprendre à toucher l’orgue. Le chapitre décide que l’organiste Louis Antoine GUICHARD aura à donner des leçons à au moins l'un des deux, trois fois par semaine, et il sera muleté s’il ne le fait pas.

• 19 décembre 1784, Tours : Lors de l'évocation des bénéficiers et gagistes au chapitre général, il est le second des enfants de chœur.

• 19 décembre 1786, Tours :Il est le premier des enfants de chœur.

• 9 juillet 1787, Tours : "Sur la demande qui en a été faite par mr le Chantre pour miniere enfant de chœur, Mrs quoique son tems pour sortir de la psallette doivent arriver sous peu ont consenti qu'il y reste encore une année entiere pendant laquelle cependant il n'aura point de part aux profits qui appartiennent au premier enfant de chœur". Peu après, c'est Sulpice Philippe LEJAY qui devient le maître de musique de la cathédrale.

• 17 septembre 1787, Tours : "Sur la proposition de mondit sr le chantre, mrs n'ont point voulu consentir a la demande que font les deux grands enfants de chœur qu'on leur permette de laisser croître leurs cheveux, et ont deliberé que jusqu'au tems de leur sortie, on ne mettroit point sur cete objet de difference entre eux et les autres enfants".

• 4 août 1788, Tours : Les deux grands enfants de chœur qui vont entrer au séminaire à la Toussaint ont permission de ne plus se raser la tête.

• 15 novembre 1788, Tours : André MONDAIN peut rester encore un an en place sur l’avis que l’archevêque ne donne qu’une place gratuite dans son séminaire à Louis MINIÈRE ; il aura cette place l’an prochain, en attendant, il ne percevra plus les profits attachés aux deux premières places d’enfant de chœur. (chercher jour de départ)

• 2 octobre 1790, Tours : Suite au départ de Tanchou, " Sur la proposition de mr le chancelier, mrs ont délibéré que miniere leur ancien enfant de choeur présentement en vacances feroit les fonctions de sous maître à la psallette jusqu'à sa rentrée au séminaire".

• 26 septembre 1792 au 23 septembre 1800 : Il s'engage et combat comme sergent dans la 21e demi-brigade d'infanterie de ligne.

• 23 septembre 1800 : Il est nommé lieutenant dans la première demi-brigade piémontaise. Un certificat du conseil d'administration de la 21e demi-brigade, signé de Thionville le 22 octobre 1802 récapitule sa carrière et certifie qu'il n'est pas marié.

• 11 novembre 1802, Verdun : Devenu secrétaire du citoyen Michel Dumolard, "adjudant commandant la deuxième division militaire" en poste dans la ville, il se marie avec Marguerite Martin.

• 11 novembre 1829, Verdun : Ancien employé des vivres, il s'éteint à son domicile à sept heures du matin. Son beau-frère, Jean Antoine Martin, capitaine du génie en retraite, déclare son décès.

Mise à jour : 28 novembre 2017

Sources
F-Ad37/ 6NUM6/ 195/ 061  ; F-Ad55/  ; F-AdioTours/ 3D1/ 1386 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1387 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1388 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1389 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1390 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1391 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1392 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1393 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1394 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1395 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1396 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1397 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1398

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