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OYON, Jacques (ca 1714-1766)
État civil
NOM : OYON     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Date(s) : 1714 ca  / 1766-5-30 
Notes biographiques

Pendant près d'une vingtaine d'années, le Picard Jacques OYON chante la basse-contre à la collégiale royale de Saint-Quentin [Aisne]. Il meurt brusquement en 1766.

• [1714], Fresnoy-lès-Roye [Somme] : Jacques OYON, fils de Jacques, laboureur (1746) et de Catherine Leblanc, vient au monde dans ce petite village situé près de Roye dans le diocèse d'Amiens. Les registres paroissiaux n'existent plus entre 1713 et 1725.

• 26 novembre 1746, Saint-Quentin [Aisne]: Il se marie paroisse Saint-André avec Anne Catherine Roussel, fille mineure de défunt Sébastien ROUSSEL, musicien de l’Église de Saint-Quentin, en présence, du côté de l'époux, de ses frères Jean-Baptiste et Florent Oyon, laboureurs au village de Fresnois et du côté de l'épouse de Louis Roussel, maître menuisier et Jean François LE DIEU, aussi musicien de l’Église de Saint-Quentin, son frère et son beau-frère, tous deux de cette paroisse ; tous signent dont "jacque oyon". Un contrat de mariage a été signé devant maître Botte, notaire dans cette ville, à une date non connue. Le fait d'épouser une fille de musicien de la collégiale semble attester que le jeune homme est déjà en fonction dans cet établissement.

• 1748-1764, Saint-Quentin : Le couple a dix enfants, tous baptisés paroisse Saint-André : Anne Catherine (11 mai 1748), Jacques Antoine (27 juillet 1749), Reine (14 août 1750), Jeanne Cécile (7 avril 1752) dont le parrain est Pierre RONDEAU, Jeanne Félicité (12 août 1753), Catherine Victoire (14 mai 1755), Georges Louis (7 août 1756), Louise Rose Florence (23 août 1759) dont le parrain est Laurent Florent PINGUET, Jeanne Cécile Victoire (12 juillet 1762) et Josèphe Rosalie (13 février 1764). Dans tous ces actes, OYON est présenté comme musicien de la collégiale.

• 9 mai 1764, Saint-Quentin : le chapitre permet à OYON, "mucicien de cette eglise de s’absenter huit jours pour vacquer a ses affaires". Son père est mort le premier mai et a été inhumé en présence de ses deux autres fils, Jean-Baptiste et martin, tous les deux laboureurs.

• 30 mai 1766, Saint-Quentin : Âgé de 52 ans, il meurt toujours en fonction et est inhumé le lendemain dans le cimetière de cette paroisse Saint-André, en présence de Jean Henry Drohart, son neveu, fripier, de la paroisse Sainte-Marguerite et de Pierre Eloy Lestang, son neveu à cause de Cécile Testart, de cette paroisse, qui signent.
• 2 juin 1766 : Dans la marge du registre capitulaire de la collégiale, on lit "a la veuve oyon 12 s de bled" puis "Lecture prise de la requette presentée par la veuve oyon vivant musicien de cette Eglise, messieurs en consideration des services rendus a cette Eglise par ledit Oyon et de sa nombreuse famille en bas age et hors d'etat de travailler ont accordé a la ditte veuve la quantité de douze septiers de bled pour cette année sans tirer a consequence". Le 13 juin suivant, les chanoines prient leur sous-chantre en dignité de "faire venir le nommé Guerin dans le chœur de cette Eglise pour y aider à chanter l'office canonial en attendant que la place de basse contre vacante par la mort du sr Oyon soit remplie". On apprend ainsi quel était le poste exact d'OYON au sein de la collégiale.

• 14 juin 1769, Saint-Quentin : Le chapitre décide de supprimer la gratification et cette mesure aura son effet au premier août suivant.

Mise à jour : 31 octobre 2022

Sources
F-Ad02/ 5MI 1238 ; F-Ad02/ 5MI 1238 et 1241 ; F-Ad02/ 5MI 1245 ; F-Ad02/ 5MI 1249 ; F-Ad02/G 818

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