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PICART, Pierre [Anne] (1745-1782)
État civil
NOM : PICART     Prénom(s) : Pierre [Anne]     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PICARD
Date(s) : 1745-12-19  / 1782-9-8 
Notes biographiques

Pierre PICART, parfois nommé Pierre Anne pour le différencier de son frère Pierre Marie et d'un neveu nommé Pierre, reçoit une formation musicale en la psallette de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon avant d'y devenir musicien. Le choix des parrains et des marraines de ses enfants dénote les liens qu'il a su tisser au sein du bas-chœur où il officie chaque jour durant près de 30 ans.

• 19 décembre 1745, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Pierre PICART voit le jour du mariage d'entre Auffroy Picard et Jeanne Le Feër ou Le Fer. L'enfant, baptisé le même jour, a pour parrain son frère Pierre Marie PICART alors enfant de chœur à la cathédrale Saint-Paul-Aurélien et pour marraine Anne Le Coz. Seul Pierre Marie PICART signe avec le recteur de la paroisse du Minihy Léon.

• Vers 1752, Saint-Pol-de-Léon : Si l'on considère vers 6-7 ans l'âge habituel d'entrée en psallette, on peut émettre l'hypothèse que Pierre PICART a débuté sa formation musicale à cette période. Il a pour maître de psallette Martin Joseph DESTOMBES qui décède en avril 1762 puis son successeur Charles Étienne MARTIN.

• 19 février 1762, Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Pierre PICART, enfant de chœur en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien, signe comme parrain lors du baptême de Pierre Picart "fils d'autre Pierre Picart et de Gratienne Cardinal son épouse". Ce Pierre PICART est en fait Pierre Marie PICART, frère ainé du jeune enfant de chœur et lui aussi formé à la musique au sein de la psallette de Léon mais qui ne semble pas avoir fait de carrière musicale.

• 27 mars 1762, Saint-Pol-de-Léon : Pierre PICART, ancien des enfants de chœur, est reçu comme suppôt du chœur par les chanoines de la cathédrale de Léon.

• 10 juillet 1765, Saint-Pol-de-Léon : Pierre PICART épouse Éléonore Monfort en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien où se dessert la paroisse du Minihy Léon. Parmi les témoins, nous relevons la présence de Jean Julien LE ROUX qui vient d'être reçu musicien en la dite cathédrale à sa sortie de la psallette, de Charles Étienne Martin, maître de musique qui a formé le jeune marié. Le couple accueille la naissance de sept enfants dont trois meurent en bas-âge. Les parrains et les marraines de plusieurs enfants soulignent les liens qui existent entre Pierre [Anne] PICART et ses confrères du bas-chœur : on note, en 1766, le parrainage de Toussaint DENES, enfant de choeur et ancien condisciple de Pierre PICART puis en 1768,  le nom de Françoise Hamone Nogue épouse de Jean Hervé Martin qui occupe les fonctions de serpent tout en les cumulant avec celles de "Régisseur des greffes de cette juridiction" [de saint-Pol-de-Léon], lui même parrain en 1776. En 1782, Jacques RAOUL, chantre de la cathédrale, est témoin lors de la sépulture d'une fille âgée de 4 mois.

• 8 septembre 1782, Saint-Pol-de-Léon : Pierre Anne PICART, musicien de la cathédrale, est enterré. L'acte de sépulture est très succinct et renvoi aux registres du chapitre, perdus pour cette période.

Mise à jour : 29 mars 2022

Sources
F-Ad02/ Q* 491 ; F-Ad29/ 6 G 43 ; F-Ad29/ BMS Saint-Pol-de-Léon ; F-Ad44/ Rôles de capitation de Saint-Pol-de-Léon

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