Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
PIERCOURT, Jean Sébastien (1743-1780)
Autre(s) forme(s) du nom : PIERRECOURT
PIACOURT
Date(s) : 1743-7-14 / 1780-10-26
Jean Sébastien PIERCOURT (1743-1780) débute sa carrière à la cathédrale de Laon [Aisne], où il a été formé. En 1765, il entre au service de la collégiale Saint-Martin de Tours. Il y chante la haute-contre pendant près de deux ans avant d'aller exercer ses talents au service du roi, à Versailles, où il s'éteint à l'âge de 38 ans seulement.
• 14 juillet 1743 : Jean Sébastien PIERCOURT vient au monde à Suzy [Cessières-Suzy, Aisne]. Il est le fils de Sébastien Piercourt et de Marie Jeanne Charpentier.
• 11 mai 1750, Laon [Aisne] : Jean Sébastien PIERCOURT est admis à la cathédrale Notre-Dame en qualité d'enfant de chœur. Le maître est à cette époque Pierre DORLÉANS.
• 19 avril 1759, Laon : Le chapitre demande au receveur de la bourse commune de payer à PIERRECOURT, enfant de chœur "qui a finy son temps", la récompense habituellement accordée. C'est le maître de musique Joseph GARNIER qui assure sa formation depuis l'année précédente.
• 20 février 1760, Laon : Il est dispensé de la tonsure rigoureuse car il aura terminé ses dix années de service le 11 de mai de la présente année, ayant été reçu le 11 mai 1750.
• 5 mai 1760, Laon : Jean PIERRECOURT, enfant de chœur en fin de service, demande "la récompense ordinaire", qu'il obtient. Il prie par ailleurs la compagnie de lui accorder la place de haute-contre "dans notre musique". Le chapitre l'engage à l'épreuve d'un an aux gages de 6 livres par semaine.
• 16 juin 1762, Laon : Les chanoines accordent à LEGRAND, maître de musique, et au nommé PIERCOURT, vicaire de la cathédrale, les cinq jours de congé qu'ils demandent pour aller à la fête de Saint Gervais à Soissons.
• [avant 1765] : Il s'établit à Chartres [Eure-et-Loir]. Travaille-t-il à la cathédrale ?
• 20 avril 1765, Tours [Indre-et-Loire] : Le maître de musique est chargé d'écrire à cette haute-contre de Chartres afin de lui proposer une place si sa voix convient avec promesse de lui payer ses frais de voyage.
• 1er mai 1765, Tours : On lui précise le montant de ses gages éventuels : ils s'élèveront à 700 livres dont 500 en titres.
• 23 septembre 1765, Tours : Le maître de musique est chargé de lui écrire pour lui proposer la place avec 800 livres par an dont 600 en titre et 36 livres de frais de voyage.
• 14 décembre 1765, Tours : Une fois encore, le maître de musique est prié de lui écrire afin de lui confirmer les propositions de septembre tout en augmentant les frais de voyage à 200 livres.
• 23 décembre 1765, Tours : Le procureur général est chargé de lui écrire.
• 31 décembre 1765, Tours : Le fabricier remettra 200 livres au procureur général afin qu'il les remette à "PIACOURT" [nom qu'on lui donne dans le registre] à son arrivée.
• 7 février 1767, Tours : PIERCOURT est mulcté (mis à l'amende) de 5 livres 5 sols pour absences au chœur en décembre et janvier.
• 17 décembre 1767, Tours : Son congé de dix jours obtenu en octobre est prolongé de huit jours suite à la réception de son courrier qui demande ce prolongement.
• 9 janvier 1768, Tours : Le chapitre décide de ne pas payer les gages de cette haute-contre qui était au service de la collégiale Saint-Martin, et qui a été engagée par la chapelle Royale, à partir du 25 novembre dernier, date sans doute de sa nomination.
• 1768-1780, Versailles : Jean Sébastien PIERCOURT est haute-contre de la Musique du roi. La dernière indication tourangelle signifie probablement qu'il a servi à l'essai à partir de novembre 1767.
• 7 juillet 1770, Versailles : Musicien ordinaire de la Chapelle du Roi, Jean Sébastien PIERCOURT épouse, paroisse Notre-Dame, Marie Claude Rosalie Millet-Francisque, fille d'un peintre de l'Académie royale, en présence de trois autres musiciens ordinaires de la Chapelle du Roi : Jean AUDOYER, Pierre BOULLERON et Louis LEMIÈRE.
• 30 mai 1771, Versailles : Baptême de leur fille Marie Madeleine Hyppolite, en l'église paroissiale Notre-Dame.
• 31 mars 1777, Versailles : La jeune Mme Piercourt s'éteint à 33 ans. Elle est inhumée le lendemain en la paroisse Saint-Louis, en présence d'Étienne Louis Laurent DURAIS, collègue du veuf à la Musique du roi.
• 26 octobre 1780, Versailles : Toujours ordinaire de la Musique du Roi, Jean Sébastien PIERCOURT s'éteint à l'âge d'environ 38 ans. Il est inhumé paroisse Saint-Louis en présence d'Étienne Louis Laurent DURAIS, également musicien ordinaire à la Chapelle du Roi. Il laisse une fille âgée de neuf ans.
Mise à jour : 1er novembre 2022