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Pour citer Muséfrem
LESCÈNE, Jean (1731-1796)
Autre(s) forme(s) du nom : LE SCÈNE
LESCENE
LECÈNE
LE SENNE
LECESNE
Date(s) : 1731-11-16 / 1796-4-19
Jean LESCÈNE en 1790 joue du serpent à l'abbaye mauriste Saint-Vincent du Mans. Sa biographie en amont de la Révolution demeure encore très lacunaire.
• 16 novembre 1731, Le Mans : Jean LESCÈNE voit le jour paroisse Saint-Vincent, dans une famille d'artisans du textile et du cuir, au régime démographique ancien (naissances rapprochées, forte mortalité infantile) et à l'alphabétisation balbutiante.
• Quelle formation a-t-il reçue ? Sans certitude, on peut penser qu'il a été enfant de chœur dans l'une des psallettes mancelles de 1739 à 1750 environ, probablement celle de la cathédrale sur laquelle on manque d'archives.
• [date ?], [paroisse ?] : Jean LESCÈNE et Marie Marais se marient.
• 1788-1790, Le Mans : Jean LESCÈNE est attesté comme serpent de l'abbaye mauriste Saint-Vincent. Depuis combien de temps y exerçait-il antérieurement ? Il y côtoie l'organiste Nicolas BOUTELOU.
• 2 décembre 1790, Le Mans : Il dépose une requête pour obtenir soit une pension, soit une gratification.
• Fin janvier 1791, le district propose pour lui une pension viagère de 300 livres, ce qui laisse supposer une ancienneté respectable, sur laquelle on manque d'informations. Cette pension est ensuite fixée à 400 livres, ce qui confirme la prise en compte d'une importante ancienneté.
• Mai 1791, Le Mans : Jean LESCÈNE est engagé comme serpent dans la paroisse agrandie de Notre-Dame du Pré. Le fait qu'il ait été sélectionné confirme que son niveau musical était jugé de qualité, d'autant que les musiciens rendus disponibles par les importantes réformes touchant l'organisation de l'Église (Constitution civile du clergé, suppression des chapitres, regroupement des seize anciennes paroisses mancelles en seulement quatre nouvelles paroisses) étaient alors nombreux.
• Octobre 1793, Le Mans : Il met en vente par voie de presse un "très bon serpent". Il demeure chez la Veuve Lamarre, Grande Rue.
• [courant 1794], Le Mans : Un état administratif le dit joueur de serpent, touchant une pension de 400 livres… et le qualifie de "paisible" , c'est-à-dire non impliqué dans les luttes politiques.
• En tant que "ci-devant serpent à St-Vincent" il touche ensuite une pension de 400 livres jusqu'en vendémiaire IV (septembre-octobre 1795).
• 30 germinal an IV (19 avril 1796) : Jean LESCÈNE meurt à l'hôtel Dieu du Mans. Il est dit “veuf de Marie Marais”. Son décès est déclaré par un infirmier et une infirmière.
Mise à jour : 15 mai 2017