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Pour citer Muséfrem
BILLAULT, Claude (1670-1743)
Autre(s) forme(s) du nom : BILLAUD
BILLAUT
Date(s) : 1670-9-18 / 1743-3-18
Notaire et organiste, Claude BILLAULT exerce ses deux métiers à la fin du XVIIe siècle et durant la première moitié du XVIIIe siècle à Saint-Bris, petite ville située à deux heures de marche au sud-est d'Auxerre, qui est une plaque tournante du négoce du vin (aujourd'hui Saint-Bris-le-Vineux, dans l'Yonne).
• 18 septembre 1670, Saint-Bris : Fils de Félix Billault, maréchal, et de Claude Duché son épouse, Claude BILLAULT naît et est baptisé le même jour. Son parrain, "couturier" et sa marraine, femme d'un chirurgien, savent tous les deux bien signer.
• Selon les recherches d'Étienne Meunier ("Saint-Bris au XVIIe siècle, les institutions religieuses", Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 1998, p. 80 à 84), son père exerce momentanément les fonctions de recteur d'école de 1681 à 1685.
Or, dans les villages et petites villes de Bourgogne, le recteur d'école est presque toujours le meneur du chant paroissial. Le jeune garçon est alors adolescent : on peut penser que durant cette période (au moins) il a été formé au chant d'église et a chanté lui aussi au lutrin dominical. L'église paroissiale de Saint-Bris était dotée d'un orgue "acheté d'occasion au XVIIe siècle à une église d'Auxerre éprise de nouveauté" (É. Meunier). On ignore qui est alors l'organiste de Saint-Bris, mais il est fort possible que Claude BILLAULT ait commencé à apprendre à toucher l'orgue sous sa direction.
• 11 septembre 1688, Saint-Bris : Claude BILLAULT, organiste, est choisi comme parrain par un vigneron du lieu. Il signe "C.Billault ./.". C'est donc la graphie BILLAULT qui a été adoptée comme autorité pour la présente notice, même si les curés écrivent le plus souvent "Billaut".
• 17 février 1691, Saint-Bris : Le jeune homme est à nouveau choisi comme parrain par un autre vigneron. À nouveau dit "organiste", il signe à nouveau "C. Billault", cette fois avec une amorce de ruche.
• Le 17 novembre 1693, toujours dit "organiste", il est témoin d'un mariage. Quelques semaines plus tôt, le même était dit notaire. La pluriactivité est patente. Au fil des années, peut-être sous l'influence de son apprentissage du métier de notaire, sa signature s'est peu à peu sophistiquée.
• 8 janvier 1695, Auxerre : En l'église paroissiale Saint-Pierre-en-Vallée, est célébré le mariage entre "Félix" Billault, notaire de Saint-Bris, et Marie-Rose Hay. S'agit-il bien de Claude, malgré le prénom de Félix qui lui est ici donné (peut-être par contagion du prénom paternel) ? Il semble que oui, puisque, ensuite, de nombreux enfants (9 au moins) naîtront à Saint-Bris de Claude Billaut et Rose-Marie ou Marie Hay.
• Durant tout le reste de sa vie, Claude BILLAULT demeure à Saint-Bris, attesté tantôt comme organiste, tantôt comme notaire, "praticien" (par exemple les 31 mars 1706 et 21 décembre 1707 dans les actes de baptême de ses fils Nicolas et Edme), ou encore "contrôleur" [des actes des notaires] (par exemple le 1er août 1712 ou le 14 août 1714, lors des baptêmes de ses filles Jeanne-Germaine et Marie-Angélique), puis "ancien notaire" (1725) ou "ancien praticien" (1736).
• 18 mars 1743, Saint-Bris : Lorsqu'il décède, à 72 ans, Claude BILLAULT est dit "organiste de notre église". Le curé précise qu'il est mort "d'une esquinancie le 3ème jour de sa maladie", c'est-à-dire d'une amygdalite ou angine inflammatoire.
L'organiste qui lui succède n'est pas actuellement identifié.
Il pourrait s'agir de l'un de ses enfants. Sa fille Marie-Anne (8 avril 1710-30 juillet 1768) a épousé un "marchand" de Saint-Bris, Edme Espaulard le 25 février 1732, mais aucun métier n'est évidemment indiqué la concernant.
Plus tard, à partir de 1760, Hyacinthe FÉLIX devient organiste de l'église de Saint-Bris, et le reste jusqu'à la Révolution.
Mise à jour : 29 septembre 2017