COLLET, à Rennes (1791 av.-1792 ap.)

COLLET – dont le prénom n'a pas encore été retrouvé –, est reçu chantre de l'une des nouvelles paroisses de Rennes créées en avril 1791. On ignore s'il chantait antérieurement dans une église. Aucune trace de lui n'a été aperçue dans les documents de 1790.

• 22 juin 1791 : COLLET est reçu chantre de la nouvelle paroisse de Saint-Augustin, créée autour de l'abbatiale du ci-devant couvent des Augustins, en regroupant plusieurs paroisses antérieures, notamment Saint-Étienne. Son traitement sera de 150 livres par an.
Quelques jours plus tôt avait été recruté Jean DEPOUEZ, clerc tonsuré et "préchantre", mieux payé (190 de traitement et 120 de logement). Quatre jours plus tard seront recrutés à leur tour Louis COCHOT et le sieur DEVASSÉ, rémunérés 150 livres. La nouvelle paroisse dispose donc de quatre voix d'hommes.
Au nom "de la décence", la fabrique accepte de débourser en plus la somme de 36 livres par an afin "que les coristes soient accommodés les jours de dimanche et fêtes" : un perruquier de la ville est chargé "de friser les coristes au nombre de quatre les dimanche et fêtes".
Le culte paroissial nécessite aussi des enfants de chœur, dont le nombre n'est pas précisé dans les comptes. Ils reçoivent 12 livres par semestre au moins jusqu'en 1792.

Mise à jour : 12 avril 2019