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MONTURUS, Étienne (1781-1792 ap.)
État civil
NOM : MONTURUS     Prénom(s) : Étienne     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MONTURET
Date(s) : 1781-10-16   / 1792 ap.
Notes biographiques

La vie d'Étienne MONTURUS, comme celles de ses camarades enfants de chœur du chapitre de Sarlat, est très peu documentée. La principale source est indirecte. Au printemps 1791, le directoire du département fournit pour chacun des membres du chapitre des informations minimum qui permettent, pour lui comme pour les autres, d'approcher l'année de naissance et celle de début de carrière. On peut le suivre ensuite à travers les demandes de pension et de gratification faite par sa mère.

• 16 octobre 1781, Sarlat [Dordogne] : Étienne MONTURUS, fils de Jean, maître perruquier, voit le jour et reçoit le baptême en l'église paroissiale Sainte-Marie. Bien que le directoire du département le dise âgé de 12 ans en avril 1791, dans son envoi au Comité ecclésiastique de l'Assemblée nationale, la date paraît plausible et c'est le seul enfant de ce nom baptisé durant ces années.

• 1786-1790, Sarlat : Le même document indique qu'il a passé 5 ans comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Sacerdos sous la direction du maître de musique Michel LEFFRY DES FONTAINES. Si l'acte de baptême correspond vraiment à ce garçon, il est donc entré fort jeune à la maîtrise.

• 6 avril 1791 : Quand le directoire du département propose pour lui et ses collègues (COQUERELLE, GAGNERIE, MAURIBAUD, RESSIGNIE et LACOMBE) une gratification de 150 livres, le jeune Étienne MONTURUS est dit âgé de 12 ans, il est présent depuis 5 ans dans la maitrise, nourri et entretenu et ses parents sont dits "très pauvres".
• 23 mai 1791 : Vu le mémoire de la mère d'Étienne, tendant à ce qu'il soit payé à son fils, enfant de chœur du chapitre de Sarlat, un acompte sur ce qui pourra lui être accordé par l'assemblée nationale, le directoire du département ordonne de payer à la dlle Monturus la somme de 12 livres d'avance pour 1791. 

• 14 août 1792 : Suite à son mémoire envoyé au directoire, celui-ci ordonne de lui payer la somme de 108 livres pour acquit de la gratification à laquelle Etienne avait droit de prétendre pour 1791, en vertu de l´art. 9 de la loi du 1er juillet 1792.

Comme bien souvent pour les enfants de chœur, on ne connait que très peu d'épisodes de la vie d'Etienne MONTURUS. D'autres pourront être trouvés par des recherches complémentaires.

Mise à jour : 3 mai 2024

Sources
F-Ad24 / Q 18 ; F-Ad24/ 1 L 661 ; F-Ad24/ 5 E 514/5 ; F-An/ DXIX/090/738/02

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