MOREAU, Claude André (1772-1791 ap.)

En 1790, âgé de 18 ans, Claude-André MOREAU est l'un des grands enfants de chœur de la collégiale Saint-Philibert de Tournus, dans le sud de la Bourgogne.

• 30 novembre 1772, Tournus [Saône-et-Loire] : En la paroisse Saint-André, il est procédé au baptême de Claude-André MOREAU, fils de Pierre Moreau, "maître cordonnier" et de Marie Poulachon. Le parrain et la marraine signent.

• 22 août 1783, Tournus : Claude-André MOREAU, "âgé de 10 ans", est reçu enfant de chœur de l'église collégiale Saint-Philibert. Il remplace Jean-Baptiste LARGE, décédé le 21 juillet précédent.

• 1786-1789, Tournus : Claude MOREAU est grand enfant de chœur de la collégiale Saint-Philibert. Il a pris le relais d'Alexandre CORDIOUX dans la tâche d'assister (et chanter) aux (rares) sépultures de la paroisse Saint-Philibert. Le 6 décembre 1787, il officie en compagnie de Jacques HUET.

• [1790-1791], Tournus : Toujours enfant de chœur de l'église collégiale Saint-Philibert, Claude-André MOREAU fait une demande de secours. Ses deux prénoms sont indiqués. En 1790, les six enfants de chœur de Saint-Philibert sont Jacques HUET, Jean-Baptiste GRIZOT, Claude-André MOREAU, Claude CHAMBOSSE, Antoine ALAIN et Joseph LAURENT. Ils reçoivent un enseignement musical d'un maître qui est aussi habitué à la collégiale, Claude DEVAUX. Cette liste est ordonnancée selon un critère d'ancienneté, comme c'est l'usage. Claude-André MOREAU se retrouve en position de troisième enfant de chœur, ce qui peut paraître curieux à l'âge de 18 ans (qui est en général l'âge de la sortie) : cela est dû au fait qu'il a été recruté à un âge relativement avancé.
 
• 22 juillet 1791, Tournus : Le directoire du département de la Saône-et-Loire envoie au Comité ecclésiastique à Paris un tableau récapitulatif des ecclésiastiques et laïcs attachés à la collégiale de Tournus. Si le directoire du district est d'avis d'accorder à chaque enfant de chœur une gratification de 300 livres, le directoire du département, lui, est d'avis qu'il soit accordé à chacun des jeunes garçons une gratification de 180 livres, c'est-à-dire de la somme qu'accordait le chapitre à chaque enfant au moment de sa sortie de la maîtrise. En ne modulant pas son secours en fonction de l'âge et de l'ancienneté, il nous prive de précieux renseignements sur ces six garçons.

• On ignore (actuellement) ce qu'est devenu ensuite Claude-André MOREAU.

Mise à jour : 21 avril 2021