RAGOT, Étienne Guillaume (1770-1845)

À la fin de son cursus d'enfant de chœur à la cathédrale de Bourges, Étienne-Guillaume RAGOT regagne Saint-Amand-Montrond, d'où il est originaire. Il y exerce ensuite diverses professions : "homme d'affaires", marchand mercier et perruquier, et enfin garde-champêtre.

• 25 septembre 1770, Saint-Amand-Montrond [Cher] : Né la veille, fils d'un vigneron, Étienne-Guillaume RAGOT est baptisé. Son parrain est le régisseur des terres de Saint-Amand, et se targue  d'une particule ("maître Guillaume Auzouet de Longchamp"), de même que sa marraine ("Demoiselle Marie Françoise Duchet de Mont-Pertuis").

• 2 août 1779, Bourges : Étienne-Guillaume RAGOT figure dans la liste des "pueri" dressée à l'occasion du chapitre général de la cathédrale. C'est encore le cas en janvier 1783. Probablement a-t-il été reçu à la maîtrise vers la fin de l'année 1777 ou le début de 1778. Le maître de musique était alors Joseph-Pierre TISSIER. À partir de janvier 1780, le maître est Innocent DEMAHY.
La date de sortie de la maîtrise d'Étienne-Guillaume RAGOT reste à préciser (s'il a effectué un cursus complet, il pourrait être sorti en 1787 ou 1789).

• 10 ventôse an V (28 février 1797), Saint-Amand-Montrond : Étienne-Guillaume RAGOT, 26 ans, "homme d'affaires du citoyen Humbert propriétaire domicilié en la commune d'Ainay le Vieux" épouse Jeanne Sallé, marchande, âgée de 22 ans, fille d'un tisserand. Par la suite, lors des naissances de leurs enfants, il est qualifié de "marchand", ou "marchand mercier et perruquier". Il ne semble plus impliqué au service du culte.

• 2 juin 1845, Saint-Amand-Montrond : Étienne-Guillaume RAGOT, qui était "garde champêtre", décède à l'âge de 74 ans.

Mise à jour : 27 septembre 2020