Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
THORIN, Jean Charles (1754-1833)
Autre(s) forme(s) du nom : TAURIN
Date(s) : 1754-8-9 / 1833-7-29
Jean Charles THORIN est chantre pour le compte du chapitre de Notre-Dame de Laon [Aisne] de 1783 à 1790. Il reste en place sous le régime constitutionnel et, après quelques années d'interruption du culte catholique, réintègre l'équipe des chantres de la paroisse Notre-Dame à l'époque napoléonienne. Lors de sa mort en 1833, il est qualifié de vannier.
• 10 août 1754, Colligis [auj. Colligis-Crandelain, Aisne] : Né le 9, Jean Charles THORIN, fils de Louis Thorin, manouvrier, et de Thérèse Dehant, est baptisé.
• 1782, Laon [Aisne] : Il succède à Géry BESVILLE en la fonction de vicaire laïc [chantre] de la collégiale Saint-Pierre et Saint-Jean du Bourg. Ses gages s'élèvent à 190 livres par an.
• 2 février 1783, Laon : Jean Charles THORIN entre au service du chapitre de la cathédrale Notre-Dame en qualité de chantre. Il semble avoir cumulé quelque temps ce poste avec celui de vicaire laïc à la collégiale car il n'est remplacé par Antoine Alexandre BASTIEN qu'après juin 1783, peut-être même après janvier 1784.
• 20 avril 1789, Laon : Jean Charles THORIN, musicien de la cathédrale, âgé de 34 ans, de droit de la paroisse de Colligis, de fait de celle de Saint-Rémy-Porte, épouse Marthe Gobbé, 33 ans, ci-devant domestique chez M. Hubert Barbier, prêtre chanoine de la cathédrale, fille majeure de Jean Louis Gobbé, manouvrier, et de défunte Marie Françoise Soulier, de droit de la paroisse de Remies [Aisne] et de fait de celle de Saint-Rémy à la porte du cloître.
• [1790], Laon : Jean Charles THORIN est toujours chantre à la cathédrale Notre-Dame, sous l'autorité du maître de musique Louis Christophe MICHEL. Il a pour collègues Claude François Félix MICHELET, Jean Pierre ÉDART, Jean Nicolas BRUGES, François ROBIN, Jean Louis LEFÈVRE, Mathias SÉQUEVAL, Louis SÉQUEVAL et l'organiste Pierre Sébastien HAZARD. Ensemble, ils rédigent fin 1790 ou début 1791 une pétition à l'intention du Comité ecclésiastique. Ils y observent "qu'attachés dès leur plus tendre enfance au service du culte public, la plupart d'entr'eux y ont vieilli", et qu'ils n'ont pas d'autres moyens de subsistance que leurs honoraires, dont ils craignent d'être privés. Parmi eux se trouvent des octogénaires, "d'autres surchargés d'enfants et d'autres enfin qui ne subsistent eux et leurs parents qu'à l'abri de leurs appointemens". C'est pourquoi ils réclament un traitement.
• 1791-1792, Laon : Il signe le registre des sépultures de la paroisse Notre-Dame (l'église n'est plus cathédrale) en tant que clerc laïc (19 août 1791, 11 septembre 1792).
• [1792], Laon : Charles THORIN, chantre à la ci-devant cathédrale, demande la gratification fixée à une année de gages accordée aux employés des chapitres ayant au moins cinq ans de service, conformément à la loi du premier juillet 1792.
• 19 août 1792, Laon : Le receveur du chapitre est consulté.
• 1er septembre 1792, Laon : Le District propose de lui accorder 624 livres de gratification, formant une année de son traitement, car il n'a pas 50 ans d'âge et seulement 8 ans de service.
• 21 septembre 1792, Laon : Le Conseil permanent du Département de l'Aisne, "considérant que le pétitionnaire continue les mêmes fonctions publiques d'officier laïc dans l'église cy-devant cathédrale de Laon", arrête qu'il n'y a pas à délibérer "quant à présent", sauf s'il déclare qu'il entend cesser ses fonctions.
• 11 octobre 1792, Laon : La municipalité délivre un passeport à Charles THORIN, chantre de Notre-Dame, se rendant à Buironfosse [Aisne]. Il est âgé de 38 ans, mesure cinq pieds sept pouces, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le nez long, la bouche "moyenne", le menton rond, le front haut et le visage "long peu coloré".
• 29 août 1793, Laon : Le District, à nouveau sollicité, persiste dans son avis précédent.
• 27 brumaire an II (17 novembre 1793) : Le directoire du département de l'Aisne persiste dans son arrêté du 21 septembre 1792.
• 1805-1811, Laon : THORIN est l'un des chantres de la paroisse Notre-Dame. En 1811, qualifié de sous-chantre, il touche 60 francs de gages par an.
• 29 juillet 1833, Laon : Jean Charles THORIN, vannier, natif de Crandelain dans le canton de Craonne, veuf de Marthe Gobet, meurt à l'hôtel-Dieu à l'âge de 79 ans.
Mise à jour : 29 août 2022