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CROCHET, Antoine (ca 1782-1791 ap.)
Date(s) : 1782 ca / 1791 ap.
Lorsque la Révolution commence, le jeune Antoine CROCHET est le dernier reçu des enfants de chœur en exercice à la cathédrale d'Autun.
• 1790, Autun : Antoine CROCHET fait partie des huit enfants de chœur de la cathédrale Saint-Lazare qui sont formés à la musique par le maître Jean-Christophe CONTAT. Il semble être le plus jeune du groupe. Il pourrait avoir autour de 8 ans seulement, et avoir été reçu à la maîtrise récemment (peut-être sur la fin de l'année 1788). Parmi la belle collection de registres capitulaires conservés à la Société Éduenne à Autun, le dernier à être communicable [en 2020] se termine fin 1784. Il n'a donc pas été possible de préciser les données concernant la réception d'Antoine CROCHET.
Dans les documents administratifs établis au fil de l'année 1791, ils ne sont plus que sept enfants de chœur à être cités, dans l'ordre suivant, qui traduit manifestement leur rang d'ancienneté à la maîtrise : Lazare GUILLEMET, François DEVOUCOUX, Pierre COMMEGRAIN, Jean COMMEGRAIN, Jean GRAILLOT, André FÉLIX, Antoine CROCHET.
• 22 juillet 1791, Autun : Un tableau administratif est accompagné du résumé d'une requête des enfants de chœur de la cathédrale où ils se disent "nés de parents pauvres" et constatent que "la suppression du chapitre auquel ils étaient attachés les prive de beaucoup d'avantages". Ils demandent que "l'assemblée nationale leur donne les moyens de continuer leurs études".
Le district estime que "pour cette année seulement" il doit être payé à chacun d'eux une gratification de 140 livres "à condition qu'ils continueront de prendre leçon de musique chez le sieur CONTAT et qu'ils assisteront aux offices". Le directoire du département, sans évoquer la poursuite de leur service, propose de leur accorder a chacun une gratification de 300 livres.
Il pourrait – sous toutes réserves – s'agir d'Antoine CROCHET né à Saint-Bonnet-de-Joux le 4 janvier 1782, qui, devenu marchand orfèvre à Autun, se marie à Millay (Nièvre) le 29 septembre 1812 avec la demoiselle Jeanne Dufraigne, fille d'un propriétaire de Montigny. Les parents du marié, le sieur Antoine Crochet et dame Claudine Chogne, sont alors propriétaires à Saint-Julien-de-Civry, d'où ils ont envoyé leur consentement. Mais, en dehors de l'âge qui est cohérent, aucun indice ne prouve qu'il s'agit bien du plus jeune des enfants de chœur de la cathédrale Saint-Lazare au début de la Révolution.
Mise à jour : 28 décembre 2020