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Pour citer Muséfrem
GILLET, François (1751-1797 av.)
Autre(s) forme(s) du nom : GILET
Date(s) : 1751-2-12 / 1797 av.
François GILLET est chantre gagiste à la collégiale Notre-Dame de Graçay [Cher] à des dates qui restent à préciser, autour de 1770.
• 12 février 1751, Graçay [Cher], paroisse Saint-Phalier : Il est procédé au baptême de François GILLET, fils de Jean Gillet, fournier, absent et de Marie Léomant son épouse. Son parrain est marchand boucher, sa marraine l'épouse d'un "marchand" sans autres précisions.
• 19 décembre 1767 , Graçay : François GILLET, "gagiste du chapitre de Notre-Dame et de cette paroisse", est le parrain d'Anne, fille de Pierre MINIER, l'un de ses collègues de lutrin – quoiqu'il soit ici dit "chanvreur". Il se déplace à nouveau pour l'inhumation de sa filleule, le 7 janvier 1768. Le père endeuillé est alors dit "gagiste du chapitre de Notre-Dame" et François GILLET est dit "aussi gagiste".
• 22 janvier 1771, Graçay : Est célébré le mariage entre François GILLET, "marchand toilier et gagé du chapitre de Notre-Dame de Graçay", fils mineur de feu Jean Gillet, fournier, et Marie Léomand ses père et mère de la paroisse de Coulon d’une part, et Marie Rose Piat, fille mineure de Jean Piat, huissier royal, et de Marie-Rose Tinier ses père et mère, de cette paroisse Notre-Dame.
• 4 juin 1772, Graçay : À Notre-Dame, la cérémonie de sépulture de Pierre MINIER, gagiste du chapitre de Notre-Dame, regroupe cinq témoins, qui sont tous de ses confrères, Louis GAULTIER, Guillaume FEUILLARD, François GILLET, Julien CHARON, et Jean-Baptiste DEHOLON, "tous gagés des chapitres de Notre-Dame et de Saint-Outrille". C'est une belle illustration de la proximité des deux chapitres.
• 9 octobre 1772, 28 janvier 1775, 21 janvier 1777 et 24 mars 1779 : Quatre enfants Gillet-Piat sont baptisés à Notre-Dame, prénommés François-Denis, Agatange, Marie-Rose et Jeanne-Françoise. Les deux premiers actes disent François GILLET "toilier", les deux suivants le disent "marchand". Les parrains et marraines sont presque tous recrutés dans le proche cercle familial et savent – en général – signer. La mortalité fauche au moins deux de ces enfants, François-Denis et Jeanne-Françoise, tous deux à l'âge trois ans.
• 11 janvier 1773, Graçay : Guillaume FEUILLARD, François GILLET, Louis GAUTIER et Joseph COUSIN, "tous gagés", sont témoins d'une sépulture. Il en va de même le 24 avril 1774, où il est précisé pour Louis-Michel GAUTIER, François GILLET et Guillaume FEUILLARD, qu'ils sont "tous gagés du chapitre de Notre-Dame de Graçay", tandis que Joseph COUSIN est seulement dit "gagé".
• 30 avril 1775, Graçay : François GILLET, "gagé du Chapitre de Notre-Dame", en compagnie de Nicolas Radan sonneur, assiste à la sépulture de la petite Marie-Thérèse, morte à l'âge de dix jours, fille de son confrère Louis-Michel GAUTIER, "gagé". Son statut de gagé ou gagiste du chapitre ne fait aucun doute, alors qu'à la même période cette mention n'apparaît jamais dans les actes familiaux.
• 9 avril 1782, Saint-Georges-sur-la-Prée : Dans ce village situé à une douzaine de km au nord de Graçay, est inhumée la petite [Jeanne-] Françoise décédée la veille âgée de trois ans, fille de François GILLET et de Marie-Rose Piat son épouse. Rien n'indique que les parents seraient alors défunts.
• Le décès de François GILLET reste à retrouver.
• 24 mars 1797, Graçay [Cher] : Dans l'acte de mariage de sa fille Marie-Rose, François GILLET est dit "propriétaire" et décédé.
Mise à jour : 16 juin 2020