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Pour citer Muséfrem
PICARD, Lazare (1775-1783 ap.)
Date(s) : 1775-4-15 / 1783-11 ap.
Après avoir passé quatorze mois à la maîtrise de la cathédrale d'Autun, Lazare PICARD en est sèchement renvoyé car il n'a "presque point de voix et nulle disposition à apprendre et la musique et la langue latine".
• 30 novembre 1781, Autun : Les chanoines reçoivent pour enfant de chœur "au lieu et place du nommé OUZÉE sorti au mois de septembre dernier", le petit Lazare PICARD, "né sur la paroisse de St-Quentin de cette ville le 15 avril 1775".
• 31 janvier 1783, Autun : Le chapitre évoque brièvement le cas de trois des huit enfants de chœur, "les nommés MARILLIER de Lucenay, GUILLEMET de Bourbon-Lancy et PICARD d’Autun", remarquant qu'ils "ne font pas de progrès, qu’ils n’ont point de voix et qu’il y a lieu de craindre qu’on ne tire aucun parti de ces enfants". Toutefois un sursis est décidé, jusqu'au mois de novembre suivant.
• 7 novembre 1783 : Les jours précédents, un jury composé du Doyen du chapitre et des chanoines préposés à la maîtrise a examiné et surtout fait chanter tous les enfants de chœur, en présence des deux maîtres, de latin et de musique (ce dernier est alors Jean-Christophe CONTAT). Ce jury a conclu "que les nommés MARILLIER et PICARD, 5ème et 6ème enfants de chœur, ne peuvent être d’aucune utilité à l’église, n’ayant presque point de voix et nulle disposition à apprendre et la musique et la langue latine".
En conséquence, le chapitre décide d'avertir les parents des deux garçons pour qu'ils viennent les chercher "sans que pour ce ils puissent prétendre aucune indemnité de la part du chapitre". Deux semaines plus tard, les places ainsi libérées sont attribuée à François DEVOUCOUX, précédemment surnuméraire, et à Jean HILLEMANT "de Moulin en Bourbonnais".
L'enquête n'a pas été menée plus loin au sujet de Lazare PICARD...
Mise à jour : 17 novembre 2020