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POISIL, à Rennes (1792- fl.)
État civil
NOM : POISIL     Sexe : M
Complément de nom : à Rennes
Autre(s) forme(s) du nom : FOISIL
POISET
Date(s) : 1792  / 
Notes biographiques

Le sieur POISIL avait sans doute de la voix : il le montre à Rennes durant au moins un semestre de l'année 1792...

• 22 juillet 1792, Rennes : Le fabriciens de la nouvelle paroisse Saint-Augustin (créée en avril 1791 autour du ci-devant couvent des Augustins) déplorent "que les prestres de Cœur se sont retirés" [sans doute parce qu'ils sont réfractaires à la Constitution Civile], alors qu'ils remplissaient "les escabauts du Cœur". De ce fait "il ny si trouve personne pour y chanter". Les chantres précédemment attestés, COLLET, Louis COCHOT, DEVASSÉ et Jean DEPOUEZ semblent aussi avoir déserté. Mentionné comme "cy-devant chantre", DEPOUEZ a reçu un dernier paiement le 27 mai 1792 "pour fin de ses gages".
Or le nommé POISIL se propose, "qui désire chanter au Cœur au moyens d’une rétribution que le général lui donneroit", et il a d'ailleurs "commencé du 1er juin dernier". Le conseil de fabrique convoque le dénommé POISIL le 22 juillet : "lui ayant demender ce qu’il désiroit il a répondu qu’il demendoit 250 livres par an". La fabrique accepte aussitôt. Le chantre sera payé par quartier, à compter du 1er juin précédent.

L'embauche du sieur POISIL comme chantre montre bien les nécessités de la réorganisation ecclésiale. Il est significatif aussi que les exigences du chantre soient acceptées immédiatement par la paroisse : les voix se font rares et sont donc en position de force. En revanche il est probable qu'il n'exerçait pas antérieurement, en tout cas pas de manière salariée.

Le "Citoyen POISET" [POISIL], chantre est attesté jusqu'à la fin de l'année 1792.

Mise à jour : 14 avril 2019

Sources
F-Ad35/ 2G 245/200

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