AUPRINCE, Jean (1695-1776)

L'église Saint-Paterne d'Issoudun [Indre] desservait les faubourgs de Saint-Paterne et Villate jusqu'à la Révolution. Elle a été démolie au XIXème siècle. Jean AUPRINCE y est chantre, sans doute durant une longue période, mais il n'apparaît affecté de cette fonction que peu de temps avant de décéder à un âge avancé. Issoldunois, il est d'origine modeste comme les autres chantres. Son neveu Paterne AUPRINCE est aussi chantre de la même paroisse.

• 10 juin 1695, Issoudun [Indre] : Jean AUPRINCE, fils de Jacques, vigneron et de Françoise Gargaillon est baptisé  paroisse Saint-Paterne. Son parrain est un tisserand en toile, sa marraine l'épouse d'un vigneron, personne ne signe l'acte.

• 28 février 1718, Issoudun : Jean AUPRINCE, tonnelier, fils de Jacques, vigneron et de Françoise Gargaillon, épouse Marie Loiseau, fille d'un jardinier paroisse Saint-Paterne. Les parties sont dites « depuis plus de six mois sur cette paroisse ». Le marié signe l'acte. Lors du baptême de ses enfants, il est dit vigneron.

• 1719-1730, Issoudun : À suivre les sites généalogiques Jean AUPRINCE et Marie Loiseau ont six enfants dont quatre meurent en bas âge. Seuls deux parviennent à l'âge adulte. Le père n'est connu que par sa profession de tonnelier ou de vigneron, son activité cantorale est omise.

• [1761]-1776, Issoudun : Jean AUPRINCE est l'un des quatre chantres de la paroisse Saint-Paterne. Avant 1761, sa signature apparaît dans les registres paroissiaux lors d'évènements familiaux. Il faut attendre 1761 pour qu'il soit cité comme témoin de sépulture, ce qui signifie, comme pour ses confrères, une activité cantorale.

• 22 octobre 1772, Issoudun : Marie Loiseau, épouse de Jean AUPRINCE, décédée la veille, est inhumée dans le cimetière de Saint-Paterne en présence de Jean-Baptiste Guéret fossoyeur et de Jean Caillault jardinier qui ont déclaré ne savoir signer.

• 25 février 1775, Issoudun : Il est procédé à la sépulture de Paterne AUPRINCE, neveu de Jean et "vivant jardinier et chantre de cette église". La phrase post mortem permet de valider la fonction, implicite à Saint-Paterne, des chantres de paroisse et de Paterne AUPRINCE en particulier. Son oncle Jean AUPRINCE le remplace jusqu'à son décès en 1776, laissant alors place à René FADEAU.

• 6 octobre 1776, Issoudun : Jean AUPRINCE, environ 80 ans, ancien chantre, meurt à son tour. Comme pour Paterne AUPRINCE, la phrase post-mortem permet de valider la fonction cantorale. Son corps est inhumé en présence de René FADEAU et Paterne DARINAULT chantres de la même église.

Mise à jour : 9 février 2023