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BACQUART, Jean Ferdinand (1741-1828)
Date(s) : 1741-5-21 / 1828-6-16
Jean Ferdinand BACQUART (1741-1828) est membre d'une dynastie de chantres basée à Laon [Aisne]. En 1790, il sert à la fois le chapitre de Saint-Julien et la fabrique paroissiale du même nom.
• 21 mai 1741, Laon [Aisne] : Jean Ferdinand BACQUART voit le jour et se fait baptiser paroisse Saint-Julien. Il est le fils du clerc paroissial, Pierre BACQUART, également maître tonnelier, et de Marie Anne Leduc.
• 9 novembre 1768, Laon : Jean Ferdinand BACQUART est engagé comme chantre par le chapitre de la collégiale Saint-Julien, à l'essai d'abord, puis à titre permanent le 6 mai 1769 (les registres capitulaires n'existent plus mais ces délibérations sont mentionnées dans la documentation révolutionnaire). Il semble avoir succédé à son père, mort fin septembre 1768.
• 29 mai 1770, Laon : Jean Ferdinand BACQUART, clerc laïc de la paroisse Saint-Julien, épouse en l'église du même nom Marie Barbe Moret, fille mineure d'un marchand de bois. Les frères du marié, Sébastien BACQUART, chantre de la collégiale Saint-Jean-du-Bourg, Antoine Bacquart, maître tonnelier, et Pierre Louis Bacquart, également maître tonnelier, assistent à la cérémonie.
• 10 janvier 1773, Laon : Marie Anne Bacquart, fille de Jean Ferdinand BACQUART, clerc laïc de la paroisse Saint-Julien, et de Marie Barbe Moret, est baptisée. Le parrain est son grand-père maternel Simon Moret, marchand de bois, sa marraine Marie Anne Leduc, sa grand-mère paternelle, veuve de Pierre BACQUART, maître tonnelier.
• 1790, Laon : Jean Ferdinand BACQUART est toujours au service des chanoines de la collégiale Saint-Julien au poste de chantre et de la paroisse en tant que clerc laïc.
• 25 mars 1791, Laon : Antoine BASTIEN, ci-devant chantre de la collégiale Saint-Jean, est inhumé à l'issue de la messe au cimetière de la paroisse Saint-Julien en présence de Jean-Baptiste Dumesnil, tailleur, et de Jean Ferdinand BACQUART, clerc laïc de la paroisse.
• 1791-janvier1793, Laon : BACQUART reste chantre, mais à la paroisse Saint-Martin.
• 16 mai 1793 : Le directoire du District explique que le pétitionnaire a été attaché à la collégiale Saint-Julien "l'espace de 22 ans jusqu'en 1791 sur le pied de 122 livres, et qu'il y a lieu de lui accorder une pension". Le 20 juin suivant, le District précise sa position, "l'exposant a plus de 50 ans, plus de 20 ans de service". Depuis janvier 1793, "il n'est plus occupé dans aucune église et [...] n'a refusé aucune place, puisqu'il a été renvoyé de l'église de St-Martin à cause de la suppression de chantres". Il est donc dans le cas de l'article 4 de la loi de juillet 1792.
• 25 juin 1793, Laon : BACQUART obtient du Conseil permanent du Département une pension de 102 livres à compter de janvier 1793.
• 16 juin 1828, Laon : Jean Ferdinand BACQUART, ancien marchand, meurt en sa demeure à l'âge de 87 ans. Il est alors veuf. Le décès est déclaré par son fils Jean Ferdinand, avoué, âgé de 43 ans.
Mise à jour : 15 août 2023