Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
BAHIC, Jean François (ca 1735-1787)
Autre(s) forme(s) du nom : LEBAHIC
LE BAHIC
LE BRAHIC
Date(s) : 1735 ca / 1787-7-16
Natif du Trégor, Jean-François BAHIC a rejoint la musique de la cathédrale de Rennes au début des années 1760 en tant que basse contre. Il y a fait toute sa carrière et les gratifications régulières qu’il a reçues montrent qu’il était un choriste fort apprécié.
• [1735], Lannion [actuelles Côtes-d'Armor] : Selon les indications livrées par son acte de décès, Jean-François BAHIC [OU LE BAHIC] serait né en ou vers 1735 paroisse Saint-Jean-du-Baly à Lannion, dans le diocèse de Tréguier.
• Son enfance, sa formation restent à éclairer. A-t-il été enfant de chœur dans une maîtrise, et si oui laquelle ? Peut-être à la psallette de la cathédrale de Tréguier proche de Lannion ? Toutefois les recherches d'Hervé Le Goff ne l'y ont pas débusqué.
BAHIC exerce ensuite longuement à Rennes, ville située à environ 170 km en itinéraire pédestre de sa ville natale.
• 1764, Rennes : Son nom (sous la forme "Balsic" !) figure dans la liste du bas-chœur de la cathédrale publiée dans les Tablettes historiques de Rennes, mais il a pu rejoindre ce corps de musiciens avant cette date. Il est mentionné comme second chapier, domicilié rue du Chapitre.
• 5 novembre 1770, Rennes : Lorsque commence le registre capitulaire 1770-1778, le sieur LE BAHIC est choriste ou chantre de la cathédrale Saint-Pierre. Le chapitre remet au major de la milice bourgeoise un certificat pour l'exempter "d’aller à la patrouille", ainsi que JULIEN le maître de musique et les autres gagistes de la cathédrale : les sieurs SCOUARNEC, SAUTEREAU, et HUREL, choristes ou chantres, les sieurs CHABOT, DUMESNIL et LAVALLEE musiciens, DESCHAMPS et PROD’HOMME massiers, et également Leduc garde du chœur et Basile garçon de la sacristie.
• 23 août 1771, Rennes : Le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre accorde 24 livres de gratification au sieur LE BAHIC choriste.
• 30 août 1773 : Le chapitre accorde à nouveau 24 livres de gratification à LE BAHIC choriste. Il en va de même le 24 mars 1774.
• 3 avril 1775 : Le nom de BAHIC figure parmi les plain-chanistes ayant participé à la messe donnée au Parlement (en fait à l’église des Cordeliers touchant le Parlement) le 19 décembre 1774. Il a reçu pour cette messe "extraordinaire" 2 livres 13 sols 9 deniers.
• 27 mai 1775 : Le chapitre verse 75 livres d’avance à BAHIC, chantre.
• 21 juin 1776 : Le chapitre verse 63 livres de gratification au sieur BAHIC. Quelques mois plus tard, le 7 février 1777, il reçoit 30 livres de gratification.
• 31 août 1778 : Un congé est accordé au sieur BAHIC, cette fois qualifié de sous-chantre.
• 21 mai 1779, Rennes : Le chapitre accorde 15 livres de gratification au sieur LE BAHIC choriste de la cathédrale.
• 25 février 1780, Rennes : Les chanoines accordent à BAHIC "l’un des choristes de leur église" une avance de 12 livres, qu'il remboursera en quatre mois, à raison de 3 livres par mois. Le 21 avril 1780, BAHIC est mentionné comme "second chapier".
• 1er septembre 1780 : Le chapitre accorde un congé à "LE BAHIC choriste et chapier".
• 5 février 1781, Rennes : Une nouvelle avance de 30 livres est consentie à LE BAHIC. Puis, le 31 août 1781, il obtient un congé de quelques jours.
• Janvier, mars, avril 1782, Rennes : Le sieur LE BAHIC est régulièrement attesté comme choriste de la cathédrale (autorisations d'absence, attribution de gratifications, avance sur salaire…).
• 27 août 1784 : Le chapitre autorise BAHIC "choriste et premier chapier" à s’absenter un mois.
• 1er juillet 1785 : Les chanoines de Saint-Pierre accordent au "sieur BAHIC choriste de leur église" un congé de matines durant quinze jours.
• 8 août 1785 : Il obtient un mois de congé.
• 13 janvier 1786 : BAHIC reçoit 12 livres de gratification.
• 19 janvier 1787, Rennes : Le chapitre décide qu'à compter du 1er février "le sieur BAHIC choriste de leur église cessera d’être inscrit sur les livres du chœur". On peut penser que s'il est ainsi licencié, c'est qu'il n'était plus en état d'assurer le service.
• Moins d'un mois plus tard, le 12 février 1787, le chapitre décide de pourvoir à ses besoins.
• 2 avril 1787 : Le chapitre s'engage à payer 200 livres par an à l’Hôpital Général "tant et si longtemps que le sieur BAHIC, ancien choriste de cette église, y demeurera"...
• Le 18 mai, le chapitre décide qu'il sera remis "50 livres par an aux mains de M. le Gardien de cet Hôpital pour être employé de préférence à l’entretien et habillement dudit sieur Bahic et le surplus à ses autres besoins".
• 16 juillet 1787 : Jean-François BAHIC meurt à l'hôpital, à l'âge de 52 ans. Il est inhumé le lendemain. Son acte de décès précise qu’il est originaire "de la paroisse de Saint Jean du Baly de Lannion diocèse de Tréguier".
• 6 août 1787 : Le chapitre accorde la permission "aux musiciens de faire célébrer un service pour le repos de l’âme du feu sr Jean Pierre BAHIC ancien choriste et basse contre de leur église et l’un des confrères de la société de Musique". On notera la différence de prénom.
Mise à jour : 14 décembre 2018