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BALLIVET, Ignace (1744-1806)
Autre(s) forme(s) du nom : BALIVET
Date(s) : 1744-8-2 / 1806-3-2
Le Nîmois Ignace BALLIVET semble n'avoir jamais quitté sa ville natale. Clerc de la cathédrale entre 14 et 18 ans, il y apprend probablement le chant - il ne semble pas y avoir été enfant de chœur - puisqu'on le retrouve musicien occasionnel, pour les dimanches et fêtes, avant qu'il ne soit engagé comme chantre l'année de ses 30 ans. Parallèlement, il exerce des métiers qui l'inscrivent dans l'activité soyeuse de Nîmes, alors en plein essor : fabricant de bas, ouvrier en soie, taffetassier. C'est sans doute une des raisons qui expliquent qu'il n'ait obtenu qu'une gratification en 1792. Bien qu'il semble avoir cessé toute activité musicale, Ignace BALLIVET se déclare artiste dans l'acte de décès de son ancien collègue Guillaume DARVEY, en 1802. Mais BALLIVET est désigné comme taffetassier lorsqu'il s'éteint à l'hospice en 1806.
• 2 août 1744, Nîmes [Gard] : Ignace BALLIVET, fils d'un serrurier, voit le jour. Il est baptisé le lendemain dans la cathédrale, qui abrite la paroisse Saint-Castor.
• 4 mai 1758, Nîmes : Ignace BALLIVET est reçu comme clerc à la cathédrale de Nîmes. Il affirme y être resté quatre ans. Le 19 septembre 1759, les parents de BALLIVET, "premier clerc de sacristie", demandent pour lui "quelques secours pour l'aider à payer les dépenses occasionnées par une maladie qu'il vient d'essuyer". Il obtient une gratification de 18 livres.
• 30 septembre 1761, Nîmes : Le registre des délibérations capitulaires signale que "Jean-Baptiste Rolland, natif de Nîmes, est reçu clerc de sacristie pour remplacer BALLIVET qui doit en sortir".
• 1762-1774, Nîmes : Ignace BALLIVET apprend un métier (il s'agit certainement d'un métier en lien avec le textile, d'après les différents métiers qu'il pratique par la suite), tout en chantant comme musicien à la cathédrale les dimanches et fêtes.
• 2 mars 1767, Nîmes : Ignace BALLIVET, "compagnon faiseur de bas", épouse Antoinette Roche, qui lui donne six enfants.
• 1774-1790, Nîmes : Ignace BALLIVET est chantre à la cathédrale. Ses appointements sont de 324 livres par an, non compris le casuel qui les ferait monter jusqu'à 420 livres.
• 14 août 1782 : BALIVET, musicien laïque au bas chœur, reçoit 15 livres "pour avoir copié l’état général de MM. les anciens et nouveaux dignitaires et chanoines de cette Église". Le 17 avril, son fils Henri Louis a été reçu clerc de la cathédrale aux appointements de 12 livres par mois.
• 8 janvier 1783 : Le chapitre de la cathédrale accorde 24 livres de gratification à BALIVET, musicien laïque du bas chœur.
• 18 février 1784 : BALLIVET, musicien laïque au bas chœur, reçoit 12 livres "pour les écritures qu’il a faites pour les invitations et autres dispositions et arrangements nécessaires pour le convoi funèbre de l’évêque".
• 31 août 1785 : BALLIVET reçoit 18 livres "pour les écritures [...] faites pour le chapitre". Ces deux derniers paiements, ajoutés à celui de 1782, témoignent des qualités de calligraphe de BALLIVET.
• 18 novembre 1788, Nîmes : Ignace BALLIVET, "ouvrier en soie", veuf depuis le 9 octobre 1787, convole avec Marie Laporte, elle-même veuve. Originaire d'Anduze, elle est peut-être protestante, car elle reçoit le "sacrement de baptême sous condition" la veille.
• 23 janvier 1792, Nîmes : Ignace BALLIVET réclame un secours au district de Nîmes, évoquant son parcours et "l’infirmité de la foiblesse de sa vüe".
• 5 mars 1792 : Il reçoit une gratification de 200 livres.
• 13 octobre 1802, Nîmes : Ignace BALIVET et Jean GALAFRÉS, tous deux artistes demeurant à Nîmes, déclarent le décès de Guillaume DARVEY, dont ils se disent les amis.
• 10 février 1804, Nîmes : Ignace BALLIVET, employé à la préfecture, est à nouveau veuf.
• 2 mars 1806, Nîmes : Ignace BALLIVET, taffetassier, veuf de Marie Laporte, s'éteint à l'hospice civil.
Mise à jour : 12 avril 2023