BEAURAIN, Michel (1728-1795)

Michel BEAURAIN (1728-1795) a passé toute sa vie à Moÿ-de-l'Aisne [Aisne], où il exerçait la profession de tailleur. Il était aussi chantre du chapitre de cette petite ville, fonction qui lui rapportait environ 200 livres par an.

• 14 juin 1728, Moÿ-de-l'Aisne [Aisne] : Michel BEAURAIN naît du mariage de Michel Beaurain et de Madeleine Cochet. Il est baptisé le jour même.

• 3 février 1756, Moÿ-de-l'Aisne : Michel BEAURAIN épouse Madeleine Agathe Beaufrère, fille de feu Pierre Beaufrère et de Jeanne Bruyère.

• [1770], Moÿ-de-l'Aisne : Michel BEAURAIN est chantre de la collégiale du bourg. Sa date de réception n'est pas connue. On sait seulement qu'au début de la Révolution, il sert le chapitre depuis plus de vingt ans.

• 1790 : Michel BEAURAIN est toujours chantre (ou clerc) de la collégiale de Moÿ-de-l'Aisne. 

• 22 octobre 1791 : Dans une pétition, Michel BEAURAIN père, ancien clerc du chapitre de Moÿ, demande la conservation d'une pension de 30 setiers du blé, 25 livres en argent et autres petits casuels qu'il recevait du ci-devant chapitre annuellement, attendu son grand âge et ses services depuis plus de 50 ans.
• 28 novembre 1791, Saint-Quentin : Le directoire du District donne son avis.
• 5 décembre 1791, Laon : Le directoire du Département de l'Aisne demande au pétitionnaire de fournir un certificat qui prouve qu'il n'a été promu à aucun emploi ou qu'il n'a pas refusé d'être remplacé.

• [1792] : Michel BEAURAIN envoie une seconde pétition "tendante à obtenir une pension comme ancien chantre du cydevant chapitre de Moÿ", en vertu de la loi du premier juillet 1792.
• 25 août 1792, Saint-Quentin : Le directoire du District donne son avis.
• 7 octobre 1792, Laon : Le conseil général permanent du Département de l'Aisne, considérant qu'il est prouvé que le pétitionnaire est âgé de plus de 60 ans, qu'il a plus de 20 ans d'exercice et que le montant des appointements dont il jouissait, qui sont de 188 livres, a été déduit des revenus d'après lesquels a été fixé le traitement des ci-devant chanoines de Moÿ, arrête, conformément à l'article 3 de la loi du premier juillet 1792, qu'il jouira à compter du premier janvier 1791 d'une pension annuelle de 188 livres, qui lui sera payée suivant les dispositions de l'article 11 de la même loi. Les documents ultérieurs prouvent cependant qu'il n'a touché que 94 livres par an, soit la moitié de la pension prévue.

• 22 janvier 1795, Moÿ-de-l'Aisne : Michel BEAURAIN, tailleur, meurt à l'âge de 66 ans.

Mise à jour : 19 mai 2022