BERNARD, Louis Jacques (1789 av.-ca 1793)

On sait peu de choses sur ce chantre, qui était aussi prêtre, attesté à Notre-Dame de Mayenne à la veille de la Révolution. L'enquête reste à mener à son sujet.

• 1789, Mayenne : Les comptes de fabrique de l'église paroissiale Notre-Dame pour l'année 1789 mentionnent un certain BERNARD chantre, en compagnie d'un nommé JACOB (selon A. Grosse-Dupéron qui n'indique comme source que "comptes de la fabrique"). Leurs prénoms ne sont pas notés. Ils gagnent 700 livres, soit, peut-on supposer, 350 livres chacun. À titre de comparaison, l'organiste touche 600 livres.
Durant l'année 1790, la plupart des sépultures de la paroisse se font "en présence de Michel David et de René Plet" ou "de Michel David et de François Juillet [parfois : Juillier], qui ne signent". Il s'agit peut-être d'autres hommes du lutrin, mais la preuve documentaire manque pour l'affirmer.
Le "Bernard chantre" des comptes est très probablement  Louis Jacques BERNARD, prêtre chantre de Notre Dame de Mayenne à la veille de la Révolution qui, à nouveau selon Grosse-Dupéron (“Documents sur la ville de Mayenne", p. 231) aurait été "déporté".

Selon A. Grosse-Dupéron, après son décès, le mobilier de la maison qu’il occupait Grand'Rue avec sa nièce Marie-Joseph Bernard est d'abord placé sous scellés le 27 nivôse an II (16 janvier 1794), inventoriée le 11 pluviôse suivant (30 janvier 1794) puis vendu le 5 ventôse (23 février) de la même année pour 463# 3 sols 9 deniers.

Dernière mise à jour : 25 février 2016