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Pour citer Muséfrem
BOULART, Charles Joseph (1763-1794)
Autre(s) forme(s) du nom : BOULARD
Date(s) : 1763-12-8 / 1794-6-5
Charles Joseph BOULART commençait à peine une carrière ecclésiastique et cantorale à la collégiale Saint-Pierre de Douai, en Flandre romane lorsque la Révolution met fin à ses espérances de promotion. Il est l'une des victimes de la Terreur et meurt guillotiné en 1794.
• 8 décembre 1763, Saint-Omer [Pas-de-Calais] : Charles Joseph BOULART vient au monde et il est baptisé le lendemain paroisse Saint-Denis. Il est le fils de Jacques Ignace Boulart, marchand tabatier (1760) et de Marie Isabelle Peuvrel.
• [1772], lieux non précisés : Il a été attaché au service des églises depuis l'âge de 7 ans [comme enfant de chœur], il a bénéficié de bourses, gratifications et casuel pour ses services. On peut penser qu"il a été formé à la cathédrale de sa ville natale ou dans une des nombreuses églises paroissiales.
• [1787], Douai [Nord] : Il est reçu musicien à la collégiale Saint-Pierre.
• 1790, Douai : Charles Joseph BOULART est toujours en poste comme musicien mais aussi comme bénéficier-clerc. La valeur de ce bénéfice est de 450 livres environ.
• 28 janvier 1791, Douai [Nord] : Il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Il est âgé de 26 ans. Il n'a jamais perçu les fruits de son bénéfice parce qu'il n'était pas encore parvenu à la prêtrise. Il était en train d'achever ses études quand les chapitres ont été supprimés. Il réclame le même traitement que les bénéficiers prêtres.
• 3 août 1791, Douai : Le directoire du département transmet sa demande et celle de DUFEUTRELLE au Comité ecclésiastique.
• 5 juin 1794, Arras [Pas-de-Calais] : Charles Joseph BOULART, musicien et célibataire, est guillotiné place de la Révolution suite à un jugement rendu le jour même par le tribunal criminel et révolutionnaire de la ville.
Mise à jour : 24 juin 2022