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BRILLIARD, Nicolas (1710-1779)
État civil
NOM : BRILLIARD     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRILLARD
BRILLART
BRILLIART
Date(s) : 1710-3-15   / 1779-5-31
Notes biographiques

Le Picard Nicolas BRILLIARD chante la basse-contre à la cathédrale Saint-Étienne de Châlons-en-Champagne pendant plus d'un quart de siècle. Il meurt en 1779.

• 15 mars 1710, Braine [Aisne] : Nicolas BRILLIART, fils de Nicolas maître bourrelier [sellier en 1742] et de Louise Lefebure naît et est baptisé dans l'église paroissiale Saint-Nicolas, diocèse de Soissons.

On ne connaît pas le parcours de formation du jeune homme ni depuis quand il est au service du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne de Châlons.

• 4 janvier 1742, Châlons [-en-Champagne] : Nicolas BRILLIARD, "musicien de la cathédrale", âgé de 32 ans, épouse Marie Guillaume, 25 ans, fille "de deffunt Pierre Guillaume vivant marinier" et de Marie Cambray . Le mariage est célébré en l'église de la paroisse Saint-Antoine (paroisse où demeurait Marie Guillaume, tandis que le futur époux habite paroisse Saint-Sulpice). L'époux signe distinctement "Nicolas Brilliard".

• 1743-1745, Châlons  : Trois enfants au moins naissent de leur union. Tous sont baptisés paroisse de la Trinité.  Il s'agit de Nicolas Félix (10 février 1743), Marie Charlotte (29 juillet 1744) et Marie Simone Louise (21 décembre 1745).

• 24 février 1747, Châlons : le chapitre accorde une "gratification" (le terme d'"aumône" est aussi employé) de 12 livres à BRILLIARD, basse-contre. Ses gages sont fixés à 8 livres par semaine.

• 26 janvier 1748 : Nicolas BRILLARD a adressé une requête dans laquelle il s'est plaint d'un supplément de labeur et de peine "attendu qu'il est seul basse contre de son coté au chœur", il est "plus fatigué n'étant pas secondé". Les chanoines de la cathédrale reconnaissant le bien-fondé de sa demande, acceptent de lui verser 12 livres de gratification payable par l'office de l'Aumône.

• 28 mars 1749, Châlons : Une "aumône" de 10 livres est versée à Nicolas BRILLARD "en consideration de la vieillesse de son pere qu'il nourrit chez lui". Le chantre connait probablement des difficultés financières puisque le chapitre lui accorde plusieurs fois un secours (ainsi 12 livres en septembre 1748, 10 livres les 29 septembre 1749 et 26 mars 1750). 

• 24 avril 1752, Châlons : Les chanoines lui octroient 12 livres d'"aumône"en réponse à une requête visant à obtenir une augmentation de gages.

• 13 février 1761, Châlons : Le chapitre lui donne 12 livres d'aumône en dédommagement "... de la surcharge de travail que luy a occasionné la maladie du Sr COURTAUT".

• 1er janvier 1777, Châlons : BRILLART, basse-contre de la cathédrale, malade, est dans l'incapacité de remplir ses fonctions. Ses gages lui sont cependant maintenus. Le chapitre châlonnais engage à sa place, le dénommé CAZIN (avec 3 mois de période d'essai).

• 13 mars 1778, Châlons : La santé du musicien, qui espère toujours reprendre son poste, ne s'est pas améliorée (il est "malade depuis six mois"). Le chapitre lui conserve ses appointements. La situation profite à Jean-Baptiste CAZIN, dont la position se stabilise (ses gages sont augmentés).

• 31 mai 1779, Châlons : Nicolas BRILLIARD décède, et il est inhumé le 2 juin après les cérémonies accoutumées présidées en la cathédrale par le chanoine Bochet (remplaçant le doyen absent). Son corps est enterré dans le cimetière de la cathédrale en présence notamment d'un prêtre habitué et du sous-diacre d'office de la cathédrale.

25 août 2022

Sources
F-Ad02/ 5MI 0850 ; F-Ad51/ 2E 119/39 ; F-Ad51/ 2E 119/48 ; F-Ad51/ 2E119/ 48 ; F-Ad51/ G 721 ; F-Ad51/ G 722 ; F-Ad51/ G 725 ; F-Ad51/ G 726 ; F-Ad51/ G 727 ; F-Ad51/ GG 17 ; F-Ad51/G 723

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