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BRISMONTIER, Antoine (1749-1829)
État civil
NOM : BRISMONTIER     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRISMOUTIER
Date(s) : 1749-2-12  / 1829-5-31 
Notes biographiques

Antoine BRISMONTIER (1749-1829) a servi trois établissements religieux en tant que musicien avant la Révolution : l'abbaye Notre-Dame de Soissons [Aisne], l'abbaye Notre-Dame de Mouzon [Ardennes] et l'abbaye Saint-Martin de Laon [Aisne]. Après la suppression des congrégations religieuses, il se reconvertit dans l'enseignement primaire.

• 12 février 1749, Grand-Rozoy [Aisne] : Antoine BRISMONTIER naît du mariage de Jean Brismoutier, manouvrier, et de Françoise Judas. Il est baptisé le jour suivant.

• [vers 1769]-1772, Soissons [Aisne] : BRISMONTIER est "au service" de l'abbaye Notre-Dame (ordre des bénédictines). Le 22 février 1772, il reçoit un certificat de la dame Rochefrémont, abbesse du lieu.

• [vers février 1772]-mai 1774, Mouzon [Ardennes] : Pendant deux ans, il est maître des enfants de chœur de l'abbaye Notre-Dame, ordre des bénédictions, congrégation de Vannes. Le 24 mai 1774, le prieur lui remet un certificat.

• [vers mai 1774-1790], Laon : Antoine BRISMONTIER est musicien et serpent pendant près de dix-sept ans en l'abbaye Saint-Martin, ordre des prémontrés. Le 19 avril 1793, l'ancien prieur lui délivre un certificat.

• 19 octobre 1780, Laon : BRISMONTIER signe pour la première fois le registre des sépultures de la paroisse Saint-Éloi (érigée en l'abbaye Saint-Martin), qualifié de serpent de l'abbaye royale de Saint-Martin.

• 25 novembre 1788, Laon : Il assiste aux funérailles de Charles Petit, manouvrier, en tant que sous-clerc de la paroisse Saint-Éloi. Le clerc, également présent, est le sieur BACQUART.

• [fin 1790 ou début 1791] : Antoine BRISMONTIER, "musicien serpent de l'abbaye Saint-Martin de Laon", pétitionne afin d'obtenir une pension.
• 17 février 1791, Laon : Le directoire du District donne son avis.
• 9 novembre 1791, Laon : Le directoire du Département arrête que BRISMONTIER, "étant remplacé dans la paroisse de la même église" (autrement dit : a continué à exercer pour le service de la paroisse), n'est pas dans le cas de se faire octroyer une pension, comme le stipule l'art. 4 de la loi du 26 août 1791. Pour obtenir le paiement de ses gages, il doit se pourvoir devant les administrateurs de la fabrique qui l'emploie. En ce qui concerne ses appointements de 1790, il a dû en être payé en même temps que tous les officiers laïcs choristes. Dans le cas contraire, il est autorisé à présenter une pétition en justifiant de la somme qui lui était accordée annuellement.
• 12 décembre 1791, Laon : Antoine BRISMONTIER, chantre, de droit et de fait de la paroisse Saint-Martin (de nouvelle création), épouse Marie Élisabeth Plé, fille majeure d'Étienne Plé et de défunte Angélique Harang, de droit et de fait de cette paroisse. Sont présents François Cercellier, sacristain de la paroisse, ami de l'époux, et Pierre MARCQ, chantre de la paroisse Saint-Martin, ami de l'épouse. Celle-ci ne sait ni écrire, ni signer.

• [1793], Laon : Antoine BRISMONTIER, "musicien et serpent demeurant à Laon", présente une nouvelle pétition pour toucher une pension. Il y détaille ses états de service et s'appuie sur la loi du premier juillet 1792.
• 8 mai 1793, Laon : Le District propose d'accorder au pétitionnaire une pension annuelle de 133 livres 6 sols 8 deniers à compter du premier janvier 1793.
• 22 mai 1793, Laon : Il obtient du Conseil permanent du Département une pension de 133 livres 6 sols 8 deniers, avec effet rétroactif (payable à compter du premier janvier 1791, et non 1793).

• 31 mai 1829, Cramaille [Aisne] : Antoine BRISMONTIER, ex-instituteur, marié à Marie Joseph Plez, décède en sa demeure à l'âge de 80 ans.

Mise à jour : 9 janvier 2022

Sources
F-Ad02/ 2Mi0543 ; F-Ad02/ 5Mi0063 ; F-Ad02/ 5Mi0073 ; F-Ad02/ 5Mi0894 ; F-Ad02/ Q* 490 ; F-Ad02/ Q* 492 ; F-An/ F19/1128

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