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Pour citer Muséfrem
BROCARD, Louis (1759-1802)
Autre(s) forme(s) du nom : BROCART (mais il signe Brocard)
Date(s) : 1759-3-23 / 1802-3-5
Louis BROCARD (1759-1802) est l'un de ces chantres ruraux lésés par la suppression de la dîme, sur laquelle ses gages étaient prélevés.
• 23 mars 1759, Villy [Ardennes] : Naissance (baptême le 24) de Louis BOCARD, fils légitime de Jacques Brocard, laboureur, et d’Élisabeth Le Gendre. Il est le frère de Gérard BROCARD.
• 10 janvier 1786, Les Deux-Villes [Ardennes] : Louis BROCARD épouse Catherine Blanchant, fille de Nicolas Blanchant et de Marie Catherine Watelet.
• 7 mai 1790, Les Deux-Villes : Louis BROCARD est présent et signe lors de l'inhumation de Marie Lallemand, 7 mois environ. Il est qualifié de maître d’école, mais l'on sait grâce à la démarche effectuée l'année suivante qu'il est aussi chantre de l'église paroissiale.
• 16 juillet 1791 : "Brocart" (pas de prénom indiqué dans l'arrêté), chantre et maître d’école de la paroisse des Deux-Villes, demande que l’administration fixe son traitement, qu’il prenait sur la dîme et qui lui valait 300 livres. Le directoire du Département des Ardennes, considérant que la rétribution accordée aux chantre et maître d’école est à la charge du comte [?] et qu’il n’y a rien d’ailleurs de réglé sur l’indemnité à accorder aux religieux d’Orval pour les dîmes supprimées qu’ils percevaient en France, laisse l’exposant "se retirer soit auprès desdits religieux, soit auprès de la communauté".
• 5 avril 1792, Les Deux-Villes : Les officiers municipaux et habitants des Deux-Villes demandent que l’État prenne en charge le salaire du chantre de leur église, attendu qu’ils ne profitent pas de la suppression de la dîme perçue par les religieux d’Orval. Le directoire renvoie le maître d’école par devant le Conseil général de la commune des Deux-Villes qui doit lui assurer un traitement.
• 9 août 1792 : Louis BROCARD, chantre et maître d’école des Deux-Villes, se plaint que les habitants de ce lieu, soutenus par la municipalité, lui refusent, les laboureurs "un droit d’un quartet d’avoine", les manœuvres un droit de 3 sols qu’ils lui doivent. Le directoire du Département refuse de trancher et renvoie l’exposant devant les juges "qui en doivent connaître".
• 5 mars 1802, Les Deux-Villes : Décès de Louis BROCARD, âgé de "quarant ant" [en fait 43], époux de Catherine Blanchant, manœuvre demeurant en cette commune.
Mise à jour : 2 mai 2016