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BRUNETIÈRE, Jean (1735-1794 ap.)
Date(s) : 1735-2-28 / 1794 ap.
Natif d'une modeste bourgade proche de Baupréau (au sud-ouest de l'actuel Maine-et-Loire), Jean BRUNETIÈRE, devient psalteur à Saint-Léonard de Chemillé. Il est aussi tisserand et se marie à Saint Macaire-en-Mauges. Sa formation qui s'est probablement faite à Chemillé reste néanmoins à préciser, de même qu'à l'autre bout de son existence, son décès reste mystérieux. Son fils Charles indique qu'il est mort pendant la guerre de Vendée, guerre durant laquelle il avait choisi le camp des Bleus, comme l'atteste la mention de "Républicain" portée sur un tableau le concernant. Chemillé, située dans les Mauges au cœur de la guerre de Vendée, garde une mémoire vive de cette période destructrice.
• 28 février 1735, La Chapelle-du-Genêt [M&L] : Jean BRUNETIÈRE naît dans ce village d'Anjou. Son père est bordier (c'est-à-dire paysan relativement modeste). Seul le prêtre vicaire signe l'acte de baptême le 1er mars à l'église paroissiale Notre-Dame.
• 13 juillet 1762 : Jean BRUNETIÈRE épouse Marie Delauné [Delaunai] à Saint-Macaire en Mauges [Maine-et-Loire] en présence des familles et proches. Le couple est dit «majeur ». Jean est connu comme « tisserand ».
• Vers 1768, Chemillé [M&L] : Il débute, à l'âge d'environ 33 ans, comme chantre au service du chapitre de Saint-Léonard de Chemillé.
• 2 janvier 1769, Chemillé : Jacques Brunetière fils est porté sur les fonts baptismaux de la paroisse Saint-Gilles.
• 17 avril 1772, Chemillé : Paschal Louis naît et est baptisé le lendemain paroisse Saint-Gilles de Chemillé.
• 18 février 1775, Chemillé : Jean BRUNETIÈRE fait baptiser son fils Charles, toujours paroisse Saint-Gilles. Un chanoine de la collégiale Saint-Léonard s'est déplacé pour la circonstance et signe le registre.
• Jusqu'en 1790, Chemillé : Jean BRUNETIÈRE est psalteur ou chantre selon les documents, au service de la collégiale Saint-Léonard de Chemillé. Le montant de son traitement est de 300 livres annuelles. Il occupe cette fonction en compagnie de René BOMPAS, Laurent BOURMEAU et René LOISEAU.
• [1790-1791], Chemillé : Sa pension est fixée à 100 livres annuellement
• 25 juillet 1791, Chemillé : Le sieur Lefebvre, curé constitutionnel de Chemillé, adresse un courrier [le second] au procureur général syndic du district de Cholet afin de plaider la cause du sieur BRUNETIÈRE, "vieillard usé de service et d'années", selon lui, qui requiert un mandat sur sa pension fixée par ledit district à 100 livres.
• Fin 1791, Chemillé : Jean BRUNETIÈRE reçoit 25 livres pour le dernier trimestre de sa pension de l'année 1791.
• [1791-1792] : Sa pension se monte à 150 livres annuellement. Il est marié et chargé de famille. Le tableau précise qu'il est «Marié, chargé de famille, Républicain ».
• 1793-1794, Chemillé : J. BRUNETIÈRE continue à percevoir sa pension ainsi que le psalteur Laurent BOURMEAU avec qui il est lié.
• [Entre 1794 et 1798], Chemillé [?] :La date de décès de Jean BRUNETIÈRE reste à préciser. Elle se situe entre le décès de son épouse à l'Hôpital d'Angers le 16 janvier 1798 où elle est dite "veuve" et 1794 date du dernier versement de pension. Par ailleurs l’acte de mariage de son fils Charles BRUNETIÈRE dressé ville d’Angers en 1813 mentionne "qu'il est décédé au cours de la guerre de Vendée". On peut penser que ce décès se place durant les combats acharnés qui se déroulèrent dans les Mauges, à la frontière des pays blanc et bleu.
Si les informations concernant Jacques BRUNETIÈRE sont incomplètes, sa présence comme parrain d'un enfant de Laurent BOURMEAU, ses relations donc avec les autres psalteurs ou le commentaire du curé Lefebvre semblent indiquer quelqu'un qui fait autorité.
Mise à jour : 7 février 2017