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CHÂTELAIN, Charles Antoine (1748-1796)
État civil
NOM : CHÂTELAIN     Prénom(s) : Charles Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CHATELLAIN
Date(s) : 1748-9-14   / 1796-11-20 
Notes biographiques

L'un des objectifs fixés en 1771 aux deux officiers de la collégiale picarde de Saint-Quentin appelés "ruyers" était de connaître la musique. Charles Antoine CHÂTELAIN, recruté cette année-là, bénéficie d'une formation dispensée par le maître de musique en personne. CHÂTELAIN est toujours en fonction en 1790.

• 14 septembre 1748, Verpillières [Somme] : Charles Antoine CHÂTELAIN voit le jour dans ce petit village situé dans la région de Montdidier se fait baptiser le lendemain en l'église paroissiale Saint-Martin. Il est le fils de Mathieu, laboureur, et de Marie Dhilly.

• 10 octobre 1771, Saint-Quentin [Aisne] : Après la destitution de DUBOIS, ruyer, les chanoines de la collégiale royale décident qu'un concours pour pourvoir cette place sera publié dans les "Affiches de Picardie".
• 6 novembre 1771, Saint-Quentin : "Messieurs ont ordonné qu'il ne seroit receu aucun sujet pour occuper les places de ruyer de cette église qu'ils ne sussent la musique ou qu'ils ne fussent dans les dispositions de l'aprendre", indique le registre capitulaire. Un scrutin est organisé pour élire le second ruyer. Charles Antoine CHÂTELAIN, diacre du diocèse de Noyon, l'emporte. Le même jour, les chanoines "ont prié Mr le maître de musique de donner des leçons de musique au sr chatellain ruyer [...]".

• 14 décembre 1772, Saint-Quentin : Le sieur MICHEL, premier ruyer et maître de latin des enfants de chœur, demande au chapitre d'accorder cette place à M. CHÂTELAIN, second ruyer "pour lui procurer un mieux être" ; la compagnie accepte mais il devra pendant un mois assister aux leçons pour se préparer au mieux.

• 3 mars 1773, Saint-Quentin : La compagnie décide que le sous-chantre ira écouter les leçons de CHÂTELAIN "pour juger si la méthode d'enseigner [...] est bonne".
• 27 septembre 1773, Saint-Quentin : On lui accorde un congé de quinze jours et on lui verse 96 livres pour le rétablissement de sa santé et afin "se procurer des remèdes".

• 18 avril 1774, Saint-Quentin : Le chapitre entend le remplacer, sans doute comme maître de latin, à cause de la faible santé et parce que ses tâches de ruyer sont trop prenantes.
• 8 juillet 1774, Saint-Quentin : Le chapitre fait verser la somme de 30 livres à MICHEL et à CHÂTELAIN, ruyers "pour les indemniser des messes des obits servies depuis pasques 1773 jusque à pasques 1774".

• 1785-1785, Saint-Quentin : Un compte de fabrique de la collégiale mentionne que CHÂTELAIN perçoit cette année-là un muid 4 setiers de blé "mesure de ville" et 301 livres 10 sols en argent, plus la somme de 44 livres pour "confection du bref" (20 livres), "table des obits" (12 livres) et "inscription des tables" (12 livres). Le montant en argent s'élève par conséquent à 345 livres 10 sols. On mentionne un second ruyer nommé LECLERC.

• 1786-1787, Saint-Quentin : Il perçoit les mêmes rétributions en argent et en nature mais on précise que le montant en argent est de 401 livres, plus les 44 livres pour les mêmes tâches.

• Décembre 1790, Saint-Quentin : Il en compagnie de LECLERC la signe la pétition collective des "Ruriers, sacristains, maître de musique, musiciens & organiste" de l'ancienne collégiale adressée aux membres du directoire du district réclamant le versement de gages non encore payés. "Les suppliants soussignés ont l'honneur de mettre ici sous les yeux des messieurs les administrateurs une table des appointemens respectifs de chacun des officiers par semaine ainsi qu'une de celle des fondations acquittées & a acquitter depuis le 1er octobre 1790 jusqu'au 1er février 1791 exclusivement". Une question s'impose, quelles étaient exactement les fonctions des deux ruyers de la collégiale ?

• 2 juillet 1794, Saint-Quentin : Charles Antoine CHÂTELAIN, marchand, domicilié en cette commune, épouse Rose Marie Catherine Françoise Priez, marchande, fille majeure d'un marchand buffetier, en présence du côté de l'époux de Jean Baptiste Nicolas Coupeau, médecin, et de Jean Pierre Desains, tailleurs d'habits. Il signe "Chatelain".

• 21 novembre 1796, Saint-Quentin : Jean-Baptiste Priez, marchand pelletier et François Samson Piot, homme de confiance, déclarent le décès survenu la veille trente brumaire à "cinq sept heures du soir" [sic] de Charles Antoine CHÂTELAIN, marchand mercier, époux de Rose Priez, âgé de 45 ans.

Mise à jour : 17 mai 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 1253 ; F-Ad02/ G 974 ; F-Ad02/ G819 ; F-Ad02/ Q 667  ; F-Ad02/ Q 973 ; F-Ad02/G 818 ; F-Ad80/ 5MI_D969

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