Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
CHRÉTIEN, Jean-Baptiste (ca 1727-1760)
Autre(s) forme(s) du nom : CRETIEN
Date(s) : 1727 ca / 1760-5-29
Jean-Baptiste CHRÉTIEN, dont les origines, sans doute parisiennes, sont encore mal connues, mène une carrière de violoncelliste et de violiste à la Musique du roi, prématurément interrompue par sa mort à l'âge de 33 ans. Il laisse un fils de 6 ans et demi, Gilles Louis, qui devient lui-même violoncelliste au service du roi.
• [1727], Paris [?] : Naissance de Jean-Baptiste CHRÉTIEN. L'année est déduite de l'âge au décès, le lieu de naissance du fait que son père est désigné comme bourgeois de Paris lors du mariage du musicien.
• av. 1749-1760, Versailles : Jean-Baptiste CHRÉTIEN est violoncelle de la Musique du roi, aux appointements de 1 200 livres. Le 10 janvier 1755, il obtient l'une des charges des Vingt-quatre Violons du roi, pour laquelle il ne prête serment que le 24 novembre. Celle-ci lui apporte 365 livres de gages supplémentaires.
• 24 mai 1753, Versailles : En l'église paroissiale Notre-Dame, Jean-Baptiste CHRÉTIEN, ordinaire de la Musique du roi, épouse Marie Julienne Quetier.
• 5 février 1754, Versailles : Deux jumeaux, Gilles Louis, futur musicien, et Jean Louis, naissent de cette union. Ils sont baptisés le jour-même en l'église paroissiale Saint-Louis.
• 1er octobre 1755, Fontainebleau [Seine-et-Marne] : Jean-Baptiste CHRÉTIEN reçoit la charge de joueur de viole de la Musique de la Chambre du roi, laissée vacante par le décès de Nicolas ITHIER, le 24 avril.
• 6 janvier 1758, Versailles : J.-B. CHRÉTIEN, ordinaire de la Musique du roi, est témoin lors de l'inhumation de l'épouse de Barthélémy DE CAIX, maître de viole de Mesdames de France. Antoine CAMUS est également présent.
• 29 mai 1760, Versailles : Jean-Baptiste CHRÉTIEN s'éteint, entraînant dans la tombe sa mère, "morte de chagrin de la mort de son fils". Le musicien était l'un des protégés du duc d'Ayen. Le beau-père du musicien, second époux de sa mère et désormais son veuf, caresse le projet d'épouser l'une des sœurs d'Antoine CAMUS, indice supplémentaire des liens qui unissent les CHRÉTIEN et les CAMUS.
Mise à jour : 18 juillet 2023