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CORDONNIER, Jean Pierre (1753-1785)
État civil
NOM : CORDONNIER     Prénom(s) : Jean Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1753-7-24   / 1785-4-12 
Notes biographiques

Né près d'Étampes, Jean-Pierre CORDONNIER exerce d'abord à la collégiale Notre-Dame de cette ville, avant de s'installer une soixantaine de km plus au sud, à Orléans : il chantait la basse contre à la cathédrale Sainte-Croix lorsque la mort le saisit, à l'âge d'à peine 32 ans.

• 25 juillet 1753, Châlo-Saint-Mars [Essonne] : Dans ce village, situé près d'Étampes, est baptisé Jean-Pierre CORDONNIER, né la veille, fils de Louis Cordonnier, maître d'école, et de Marianne Bordier. Ses parrain et marraine savent signer tous deux.

• [1760-1770 environ] : On peut supposer sa formation musicale acquise dans une maîtrise de la région, vraisemblablement à Étampes.

• [À une date qui reste à retrouver, antérieure à mai 1776], Étampes [Essonne] : Jean-Pierre CORDONNIER est engagé comme chantre à la collégiale Notre-Dame de la ville.

• 7 mai 1776, Châlo-Saint-Mars : Jean-Pierre CORDONNIER est revenu au village, où vivent toujours ses parents, pour se marier avec Marie-Angélique Lambert, dont le père est fermier du prieuré. Le jeune homme est alors "premier chantre de la dite Eglise collegiale et paroissiale de Notre Dame d'Etampes". Il est assisté non seulement de ses deux parents et d'Étienne-Isidore et Marie-Anne "les Cordonnier ses frère et sœur", mais aussi de Pierre Cordonnier, son grand-père. Son père est toujours maître d'école, et il exerce également la fonction de notaire.
• 29 septembre 1776-22 décembre 1777 : On retrouve plusieurs fois sa signature dans le registre paroissial de Notre-Dame d’Étampes; à partir du 16 novembre 1776, il signe même comme maître des enfants de chœur de la collégiale. Cette fonction est cumulée par le premier chantre.

• [1778-1780] : On perd provisoirement la trace de Jean-Pierre CORDONNIER.

• [Avant novembre 1781], Orléans : La famille Cordonnier-Lambert arrive à Orléans et s'installe sur la paroisse Saint-Vincent.

• 6 novembre 1781, Orléans : Un enfant Cordonnier, né la veille, est baptisé dans l'église paroissiale Saint-Vincent. Il décède à l'âge de cinq semaines le 14 décembre suivant. Dans les deux actes, le père est dit "écrivain". Chante-t-il en même temps à la cathédrale Sainte-Croix ou non ? Le seul plumitif capitulaire conservé pour cette période commence en février 1786 seulement...

• 14 octobre 1782, 16 novembre 1783, 27 mars 1785 : Toujours à St-Vincent, trois baptêmes se succèdent à un rythme rapproché. Aucun métier n'est indiqué pour le père, et les parrains et marraines ne livrent pas non plus d'indice (le curé n'indique que très rarement les métiers de ses paroissiens).

• 12 avril 1785, Orléans : Musicien basse-contre de la cathédrale Sainte-Croix, Jean-Pierre CORDONNIER meurt et il est inhumé le lendemain dans le "cimetière commun" du chapitre en présence de plusieurs chanoines. Son décès est inscrit sur le registre des sépultures du chapitre.
• 17 avril 1785 : Mort la veille à dix-sept mois, le petit Pierre-Michel "fils de feu Jean-Pierre CORDONNIER, Chantre de la Cathedrale", et de Marie-Angélique Lambert, est à son tour inhumé "dans le cimmetiere publique de cette ville". 

Mise à jour : 3 novembre 2018

Sources
F-Ad45/ 3 NUM 234/ 178 ; F-Ad45/ BMS St-Vincent d'Orléans ; F-Ad91/ 4E_0481 ; F-Ad91/ 4E_1127 ; F-Ad91/ BMS Châlo-St-Mars

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