Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
CORTIE, Isidore (1733-1804)
Autre(s) forme(s) du nom : CORLIE
CURTIA Izidore
CORTILLE
Date(s) : 1733-9-27 / 1804-8-13
Né à Urbanya [Pyrénées-Orientales], Isidore CORTIE s'installe à Nîmes vers 1762 et y tient l'orgue de la cathédrale de 1768 à 1790. On ignore pour l'heure dans quelles conditions il a reçu son éducation musicale, bien que les CORTIA, une famille de musiciens d'Urbanya lui semble apparentée. Il s'éteint à Nîmes au crépuscule du Consulat, toujours qualifié d'organiste.
• 27 septembre 1733, Urbanya [Pyrénées-Orientales] : Izidore CURTIA voit le jour et reçoit le baptême dans ce petit village proche de Prades. Il est le fils légitime et naturel de Pierre Curtia. Seul subsiste un extrait baptistaire délivré en 1753, que CORTIE a présenté en 1799. Les registres d'Urbanya sont en effet lacunaires pour le début des années 1730.
• La formation musicale d'Isidore CORTIE demeure obscure, mais on peut émettre l'hypothèse d'un lien avec l'organiste Thomas CORTIE, plus jeune de dix ans, et une famille CORTIA, d'Urbanya, tous musiciens.
• av. 1762, lieu inconnu : Isidore CORTIE épouse Claudine Marguerite Gelly, native d'Agde selon son acte de décès, du 2 mars 1810.
• 1762-1767, Nîmes [Gard] : En l'église paroissiale Saint-Castor (desservie dans la cathédrale), Isidore CORTIE, musicien, fait baptiser cinq enfants nés de son union avec Marguerite Gelly.
• 1768-1793, Nîmes : Isidore CORTIE est organiste de la cathédrale. En poste à partir d'avril 1768, aux appointements de 300 livres, il touche un traitement de 400 livres à partir du 1er juin 1769, et déclare, en 1792, avoir perçu jusqu'à 418 livres. Il continue à tenir les claviers au-delà de 1790.
• 1768-1772, Nîmes : Isidore CORTIE, organiste, fait baptiser quatre enfants en l'église paroissiale Saint-Castor, desservie en la cathédrale.
• 1789, Nîmes : L'Almanach de la ville de Nîmes signale, parmi les maîtres de musique de la ville, un CORTIE, maître "de Hautbois, de Flûte & de Clavecin", domicilié rue de la Fruiterie.
• 5 mars 1792, Nîmes : Isidore CORTIE obtient une pension annuelle de 200 livres à compter du 1er janvier 1791.
• 1799-1800, Nîmes : "CORTHIE ex-organiste, domicilié à Nîmes" apparaît toujours sur une liste des musiciens pensionnés domiciliés dans le département du Gard.
• 13 août 1804, Nîmes : Isidore CORTIE, organiste, époux de Claudine Marguerite Gelly, s'éteint en sa maison à l'âge de 71 ans.
Mise à jour : 27 mai 2023