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Pour citer Muséfrem
DELIBON, [Julien ?], à Rennes (1779 av.-1791 ap.)
Complément de nom : à Rennes
Autre(s) forme(s) du nom : DALIBON
Date(s) : 1779 av. / 1791 ap.
DELIBON est l'un des chantres aperçus dans les sources rennaises autour de 1790. Son identité n'a pu être fermement établie.
• 24 mai 1779, Rennes : Le registre de délibérations de la fabrique paroissiale de Toussaints enregistre que "Julien DELIBON ayant quitté, Pierre COLLOT 12 ans a été présenté par Mr Rebulet et agréé".
Ce Julien DELIBON précédemment enfant de chœur ou petit choriste de la paroisse de Toussaints est-il le même individu que le DELIBON sans prénom connu que l'on aperçoit comme chantre autour de 1790 ?? C'est possible mais ce n'est pas certain : la paroisse de Toussaints ne disposant pas d'une structure maîtrisienne, les garçons agréés ne reçoivent probablement qu'une formation sommaire, servant et "répondant" la messe, sans travailler le chant à un haut niveau comme c'est le cas dans les maîtrises ou psallettes.
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• 1790, Rennes : DELIBON est rémunéré comme chantre par les Carmes déchaussés et apparaît en tant que tel dans les comptes certifiés le 15 novembre 1790 ("à Mr Delibon notre chantre pour quinze mois : 60 [livres]"). Il semble ne toucher que 4 livres par mois, soit 48 livres par an, ce qui est dérisoire et ne correspond probablement qu'à un service épisodique, sans doute en complément d'un autre emploi de chantre ailleurs, et peut-être d'un autre métier.
Une autre pièce comptable non datée [1790 probable] indique qu'il est dû 12 livres "à Mr DELIBON". Inversement, parmi les dettes actives du couvent figurent 336 livres "pour 112 messes chantées à 3 livres".
• 1791, Rennes : Après la réorganisation des paroisses, DELIBON, THÉBAULT [ou LHÉBAULT] et THORIGNÉ sont employés comme chantres par la nouvelle paroisse Saint-Pierre, provisoirement desservie à Saint-Sauveur.
• 30 septembre 1791 : À cette date est signée une quittance de la somme de 114 livres "pour assistance due aux trois chantres nommés DELIBON, THÉBAULT [ou LHÉBAULT] et THORIGNÉ".
• 27 novembre 1791, Rennes : Les trois chantres de Saint-Sauveur THÉBAULT, DELIBON et THORIGNÉ obtiennent une augmentation de leurs gages qui passent de 120 à 150 livres "parce qu’ils s’engageront à assister à tous les offices et à toutes les processions mentionnés dans leur requête"… Ils sont rejoints par le sieur BIGOT qui le même jour est engagé "pour emboucher le serpent aux offices de cette paroisse" [de Saint-Pierre, délocalisée à Saint-Sauveur] aux gages de 150 livres par an.
Mise à jour : 22 mai 2019