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DERCOURT, Jean-Baptiste Jérôme (1747-1795)

DERCOURT, Jean-Baptiste Jérôme (1747-1795)

État civil
NOM : DERCOURT     Prénom(s) : Jean-Baptiste Jérôme     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : D'ÉRCOURT
Date(s) : 1747-6-4  / 1795-12-18 
Notes biographiques

Commencée par une solide formation à la cathédrale Notre-Dame de Paris, la carrière de Jean-Baptiste Jérôme DERCOURT se termine tragiquement lorsque, après quelques années à chanter la la Musique du roi, il est pris d'accès de folie qui obligent à l'écarter de la Musique et à l'interner à la maison de Saint-Lazare, où sa trace se perd à partir de 1781. On le retrouve à l'hospice de Château-Thierry où il succombe à une attaque d'épilepsie en 1795.

• 4 juin 1747, Paris : Jean-Baptiste Jérôme DERCOURT, fils de Jacques Jérôme Dercourt, marchand chapelier, et de Marie Geneviève Bordier, voit le jour. Il est baptisé le lendemain, en l'église Saint-Laurent.

• 8 mars 1756, Paris : Jean-Baptiste D'ÉRCOURT, âgé de 8 ans et six mois, natif de la paroisse Saint-Louis à Paris, est reçu enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame. Malgré la différence de paroisse de baptême, cet enfant a été assimilé au musicien du roi, dans la mesure où
• 1766, Paris : DERCOURT est Spé des enfants de chœur de la cathédrale Notre-Dame. Il sort probablement peu après.

• 1772-1780, Versailles : Jean-Baptiste Jérôme DERCOURT est taille de la Musique du roi, aux appointements annuels de 1 500 livres. Le 17 décembre 1780, il est admis à la retraite avec une pension de 1 200 livres à compter du même jour. Sur l'état de 1780, il est porté pour trois quartiers, indiquant une cessation de service avant le 1er octobre. Cette retraite anticipée est due au dérangement mental du musicien, à partir de 1779 : sujet à des colères subites qui effraient ses collègues et amis, il devient ensuite suicidaire et parfois violent envers les autres. Sa sœur finit par demander son interdiction.

• début de 1781, Paris : Jean-Baptiste Jérôme DERCOURT est placé sous surveillance dans la pension tenue par le frère du musicien du roi Jacques Étienne Louis JOLLY, rue des Postes au faubourg Saint-Marcel. Lors de son audition par le lieutenant civil, le 26 janvier, DERCOURT est enchaîné, pour éviter qu'il ne prenne la fuite.

• 5 février 1781, Paris : Après audition de DERCOURT et avis de ses parents et amis, au sein desquels figurent Marc François BÊCHE, Antoine Louis DUCORNET et Georges FILLIOL, le lieutenant civil du Châtelet déclare le jeune homme interdit, le plaçant sous la curatelle d'un cousin. Jean-Baptiste Jérôme DERCOURT est probablement interné à la maison de Saint-Lazare et on perd sa trace jusqu'à son décès.

• 18 décembre 1795, Château-Thierry [Aisne] : Victime d'une attaque d'épilepsie, Jean-Baptiste Jérôme DERCOURT s'éteint à l'hospice où il était pensionnaire. L'acte de décès établi le surlendemain signale que le défunt est interdit et soumis à un curateur.

Mise à jour : 7 août 2021

Sources
Almanach de Versailles, 1773 ; Almanach de Versailles, 1774 ; Almanach de Versailles, 1775 ; Almanach de Versailles, 1776 ; Almanach de Versailles, 1777 ; Almanach de Versailles, 1778 ; Almanach de Versailles, 1779 ; Almanach de Versailles, 1780 ; Almanach de Versailles, 1781 ; F-Ad02/ 5Mi1063 ; F-An/ H5/3674/2 ; F-An/ LL 232/ 27/ 1 ; F-An/ O/1/673, n°371-372 ; F-An/ O/1/842, n°65 ; F-An/ Y//5078/A ; F-Bm Versailles/ Ms. F 87

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