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DESMOULINS DECHARMES, Georges (1737-1794 ap.)
Date(s) : 1737-8-26 / 1794-9 ap.
Georges DESMOULINS DECHARMES voit le jour à Versailles, au sein d'une famille de musiciens du roi. Comme son père et son oncle (et parrain), il acquiert d'abord une charge de trompette ordinaire de l'Écurie du roi, avant d'être reçu à la Musique du roi en qualité de violon. Il abandonne toutefois cet instrument pour sonner de la trompette, lorsque le motet le demande. Ayant obtenu sa retraite de la Musique en 1782, il se retire à Andrésy, probablement dans la maison de son beau-père Claude BENOIST.
• 26 août 1737, Versailles : Georges, fils d’Henry Antoine Desmoulins dit Decharmes, ordinaire de la Musique du roi et trompette de la Chambre, et de Marie Ambroise Rotte, voit le jour et reçoit le baptême en l’église Notre-Dame. Il a pour parrain son oncle, Georges Desmoulins dit Decharme, trompette ordinaire de la Chambre du roi, et pour marraine sa tante par alliance, épouse d’Antoine Desmoulins dit Decharme.
• 1756-1791, Versailles : Georges DESMOULINS DECHARMES détient une charge de trompette ordinaire de l’Écurie du roi, vacante par la démission pure et simple d’André Fremant, le 20 septembre 1756. Ayant reçu ses lettres de provisions datées du 24 septembre, Georges DESMOULINS DECHARMES prête serment le 1er octobre 1756.
• 1762-1781, Versailles : Georges DESMOULINS DECHARMES est violon de la Musique du roi. À partir du 1er août 1780, il obtient une augmentation de 200 livres (puis 300) « pour sonner de la trompette », mais il occupe déjà cette fonction d'après l'Etat actuel de 1767 et apparaît à ce titre sur le plan de la tribune de Versailles, en 1773.
• 11 août 1762, Versailles : Georges DESMOULINS DECHARMES épouse Marie Henriette Benoist, fille mineure de son collègue chanteur Claude BENOIST, avec qui il a signé un contrat devant notaire le 28 juillet. On constate à cette occasion que la famille est bien implantée à la Cour (les marquises de Castries et du Muy sont témoins, un frère du musicien est commis aux Affaires étrangères) et à la Ville (un oncle est avocat au parlement de Paris).
• 30 janvier 1767, Versailles : Georges DESMOULINS DECHARMES est témoin de la signature du contrat de mariage de sa sœur.
• 17 mars 1770, Andrésy [Yvelines] : Georges DESMOULINS DECHARMES assiste aux funérailles de son beau-père Claude BENOIST.
• 2 avril 1780, Versailles : Georges DESMOULINS DECHARMES constitue deux rentes, auprès de deux notaires différents, qui lui permettent d’obtenir 2 000 et 1 000 livres, avec la caution de sa belle-mère, veuve de Claude BENOIST.
• 12 mai 1782, Versailles : Georges DESMOULINS DECHARMES est admis à la vétérance à compter du 1er janvier 1782. Il se retire à Andrésy, près de Triel, puis s’installe à Paris, rue des Fossés Saint-Germain l’Auxerrois n° 8 (adresse donnée en 1787 à l’Écurie).
• 27 février 1788, Paris : Georges DESMOULINS DECHARMES, officier de la Maison du roi, demeurant à Andrésy, pour héritage auquel Marie Henriette Benoist, son épouse, a droit de Claude BENOIST, ordinaire de la Musique du roi, établit un titre nouvel pour une rente constituée par ce dernier.
• 1793, Paris : Avec les trois autres trompettes ordinaires de la Chambre du roi, Georges DESMOULINS DECHARMES reçoit 600 livres de secours pour les six premiers mois de 1793.
• après le 5 septembre 1794, Andrésy : Georges DESMOULINS DECHARMES déclare le décès de son fils Georges Robert, âgé de 19 ans. C'est sa dernière apparition dans les archives.
Il n'est sans doute pas décédé à Andrésy, car son nom est absent des registres jusqu'en 1802 et des tables décennales au-delà.
Mise à jour : 7 août 2021