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DROIT, Jean (1749-1825)
Date(s) : 1749-3-2 / 1825-1-13
Fils d'un laboureur parfois aussi dit vigneron, Jean DROIT est né à Looze, paroisse située dans une petite vallée très boisée aux confins de la forêt d’Othe, à 2,5 km au nord-est de Joigny, dans le diocèse de Sens [Yonne], le 2 mars 1749.
Il y est attesté comme chantre au moins de 1769 à 1785, en compagnie – et par moments en remplacement – du chantre principal qui est Denis HURÉ. Les deux hommes ayant vingt ans de différence d'âge, on peut supposer que le plus jeune, Jean DROIT, a été formé au chant par le plus âgé, Denis HURÉ. Lors du décès du père de Jean Droit, en 1793, on constate que les deux hommes sont cousins.
• Le 30 janvier 1776, Jean DROIT épouse Edmée Hereau/Hureau. De ce mariage naissent plusieurs enfants. Les actes de baptême ou d'inhumation les concernant n'indiquent aucune profession pour leur père, ni en général pour les protagonistes impliqués (parrains, marraines, témoins). Une exception : le baptême du 1er octobre 1784, où Jean DROIT est bel et bien qualifié de chantre. Cela correspond à une courte période d'absence de Denis HURÉ, qui devenu veuf s'est remarié à Villeneuve-sur-Yonne en janvier 1784 et semblait alors y résider "de fait".
• À l'automne 1785, Denis HURÉ revient à Looze et y reprend sa fonction de chantre paroissial. On peut penser que Jean DROIT a alors continué à chanter à ses côtés, mais sa visibilité dans le registre paroissial s'atténue beaucoup.
• 1790 : À travers les seuls BMS, il est difficile d'affirmer qu'il est alors en activité en tant que chantre. Certes, il figure parfois parmi les présents et les signataires à des inhumations, mais la précision accolée à son nom fait référence à un lien familial avec le défunt : son cousin, son neveu (exemple : les 27 mars, 1er avril, 30 mai 1791).
• [avant avril 1793], Jean DROIT devient maire de la commune, succédant dans cette fonction à Joseph Paillot, gendre de Denis Huré.
• Le 12 août 1793, Jean DROIT, maire, domicilié "rue de l’Hormecqocq", déclare le décès de son père. Il est accompagné de Denis HURÉ, "cultivateur", demeurant "rue Mouton au Boucheau", cousin du défunt.
Jean DROIT reste maire de la commune au moins jusqu’en 1813, après quoi ce n’est plus lui qui reçoit, rédige et signe les déclarations d’état civil, mais un adjoint – ce qui n’exclue nullement qu’il soit toujours maire, du moins jusqu’à la fin de l’empire ? Le 16 juin 1815 c’est Edme François Paillot qui est maire et qui à partir de cette date, fait les fonctions d’officier d’état civil.
• Le 13 janvier 1825, à 7 heures du matin, Jean DROIT, âgé de 75 ans, décède en sa maison de Looze.