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ÉGROT, Étienne (1789-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : EGROS
Date(s) : 1789 / 1792 ap.
Étienne ÉGROT ou ÉGROS, un temps "8e vicaire" de résidence de la cathédrale de Bourges, est-il le même homme que le chanoine Étienne Égros, de la collégiale Saint-Ursin ? On ignore tout de son état civil. Il fut possiblement chantre durant les dernières années de l'Ancien Régime car son nom figure dans la liste des vicaires accordati dressée à l'occasion d'un chapitre général en 1789. Quels sont ses liens familiaux avec Charles ÉGROS ?
• [Jusqu'en 1785], Bourges : Étienne ÉGROS est chanoine de la collégiale Notre-Dame de Salles, dont le chapitre a été supprimé par l'évêque en 1781 (suppression effective en 1785 seulement). Les biens du chapitre sont alors réunis à ceux du "Séminaire des Pauvres Prêtres", et les anciens membres du haut comme du bas chœur reçoivent une pension viagère sur ces biens. Il en va de même, par exemple, de l'ancien chantre sacristain du chapitre Louis DELOINCE.
• Janvier 1789, Bourges : Le nom d'Étienne ÉGROS figure dans la longue liste des "vicaires accordati" établie lors du chapitre général de la cathédrale. Il est encore membre du bas chœur en 1790 mais il n'est pas certain qu'il y occupe des fonctions musicales.
• 1790, Bourges : EGROS est un des 31 membres de la communauté des vicaires de la cathédrale de Bourges, ce qui lui donne droit annuellement à une portion de 116 livres. Le chapitre déclare pour lui un revenu de 1 095 lt. Ce qui est net, c'est qu'il ne figure pas dans la liste des huit vicaires de résidence (musiciens) de 1790.
• 8 novembre 1790 : Le chapitre cathédral de Bourges déclare qu'en tant que membre de la communauté des vicaires reçus dans les ordres sacrés, il perçoit une portion entière.
• [Mars 1791] : Une estimation détaillée de ses revenus est établie par le directoire de Bourges afin de fixer sa pension :
- "1° Comme ancien chanoine de Notre-Dame de Salle : 870 lt, montant de la pension dont il jouissoit en cette qualité sur le séminaire des pauvres prêtres
- 2° comme titulaire d’un bénéfice fondé en l’église de St-Laurent de cette ville : 145 lt, déduction faite de 9 lt pour réparations et de 26 lt pour 52 messes dont le titulaire est grévé
- 3° comme titulaire du bénéfice de St-Romble fondé en l’église de Sancerre : 76 lt, déduction faite de 4 lt pour les réparations
- 4° comme titulaire de la vicairie de Notre-Dame de l’Agissante fondée en l’église de Bourges : 95 lt, déduction faite de 5 lt pour les réparations
- 5° comme titulaire du bénéfice de la Trinité fondé en l’église de St Pierre-le-Marché de cette ville, ainsi que des charges dont il étoit grévé lesdittes qualités : 4 lt
- Total : 1 190 lt
Le traitement du réclamant doit être fixé à :
- 1° 1 000 lt
- 2° à 95 lt faisant moitié de l’excédent qui est de la somme de 190 lt.
Somme totale : 1 095 lt".
• Juillet et octobre 1792 : En qualité de bénéficier, il touche pour chaque trimestre 273 puis 250 livres de traitement.
L'enquête reste à mener pour savoir ce qu'il devint ensuite...
Mise à jour : 5 août 2020