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FAUTRAY, Louis (1739-1809)
État civil
NOM : FAUTRAY     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Date(s) : 1739-9-13   / 1809-1-11 
Notes biographiques

Dans la dernière décennie de l'Ancien Régime, Louis FAUTRAY, un vigneron du village d'Étiolles, située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Paris, chante aussi à l'église de sa paroisse. Il meurt sous l'Empire.

• 13 septembre 1739, Étiolles [Essonne] : Louis FAUTRAY, fils d'Étienne, vigneron et de Marguerite Chicanot, vient au monde et il est baptisé le jour même paroisse Saint-Martin. Son parrain est un meunier de Corbeil.

• 13 décembre 1767, Évry [Essonne] : On ignore le lieu et la date du mariage de Louis FAUTRAY avec Marie Jeanne Dalein mais leur fille Marguerite Luce, est baptisée paroisse Saint-Pierre. Louis y exerce la profession de vigneron.

• 1779-1782, Étiolles : Le couple a d'autres enfants baptisés paroisse Saint-Martin. Michel François, le 7 mars 1779; Alexandre Clément et Julienne Scolastique, jumeaux, le 10 février 1781 (inhumés le 18) et Marie Jeanne Eléonore, le 4 septembre 1782, inhumée le 22 juillet suivant. Dans chacun de ces actes, Louis FAUTRAY est présenté comme vigneron. Pardois, c'est le maître d'école Langlois et l'autre chantre GAUTIER qui signent comme parrain.
• 19 septembre 1779, Étiolles : Il signe à l'inhumation de son beau-père, Denis Jacquet, ancien marguillier de cette paroisse, vigneron.

• 1785-1786, Étiolles : Louis FAUTRAY, toujours vigneron, est également chantre à l'église paroissiale Saint-Martin.
• 11 mai 1785, Étiolles : Il signe à l'inhumation de son frère Étienne, bedeau de la paroisse.

• 8 avril 1788, Étiolles : Sa mère est inhumée en sa présence, celle de ses deux fils Louis Paul et Jean-Baptiste, de Langlois et GAUTIER.

• 1789-1790, Étiolles : La fabrique lui verse 12 livres pour montant de ses honoraires de chantre et finance l'achat de bonnets carrés et "houppes" pour lui et l'autre chantre.

• 1er octobre 1790, Étiolles : On relève dans les comptes de la fabrique paroissiale qu'il sera versé 9 livres au sr Tournant, procureur à Corbeil dont 3 livres pour trois mois de gages de chantre à Louis FAUTRAY jusqu'au 1er avril et 6 livres pour divers frais. Une somme de 11 livres 2 sols est destinées "pour le repas des chantres suivant l'usage". On relève la même année le nom de Marcel GAUTHIER.

• 11 janvier 1809, Étiolles : Louis FAUTRAY, toujours vigneron, s'éteint à son domicile à onze heures du soir. Son décès est déclaré le lendemain par son fils François Michel, terrassier dans la même commune, qui signe, et un neveu, Louis Fautray, cultivateur, qui ne sait pas signer.

Mise à jour le 25 novembre 2018

Sources
F-Ad91/ 4E_1428 ; F-Ad91/ 4E_1431 ; F-Ad91/ 4E_1452 ; F-Ad91/ G 660

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