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FOURNIER, Claude Florentin (1770 av.-1790 ap.)

FOURNIER, Claude Florentin (1770 av.-1790 ap.)

État civil
NOM : FOURNIER     Prénom(s) : Claude Florentin     Sexe : M
Date(s) : 1770 av.  / 1790-12 ap.
Notes biographiques

Florentin Claude FOURNIER est l'un des chanoines du petit chapitre de Léré, dans le Berry, au moment de sa dissolution. Il porte le titre de chantre, qui semble ici correspondre à une dignité capitulaire plus qu'à une réelle fonction cantorale.

• Originaire de Tours, Claude Florentin FOURNIER est fils de Jean Fournier, marchand à Tours, et de Suzanne-Perrine François. Parmi ses frères et sœurs, on en relève deux qui en 1777 sont également "marchand" ou épouse de "marchand" à Tours, une autre sœur est femme d'un marchand orfèvre, et enfin un autre frère est installé à Saint-Domingue.

• 23 août 1759, Tours : Clerc tonsuré, Claude Florentin FOURNIER prend possession d'une vicairie perpétuelle de Saint-Martin.

• 16 janvier 1770, Léré [Cher] : Claude Florentin FOURNIER, "prêtre chanoine du chapitre" de la collégiale Saint-Martin, est l'un des nombreux témoins du remariage d'un laboureur, Edme Ferlat.

• 8 novembre 1771, Léré : Prêtre, chanoine prébendé de Saint-Martin de Léré, Claude Florentin FOURNIER accède à la dignité de "chevecier".

• 14 août 1788, Léré : Florentin Claude FOURNIER, "chantre", est l'un des trois témoins mentionnés par le curé Bouilloux  à l'inhumation de "messire Claude ÉGROT, âgé de 71 à 72 ans, chanoine et sous chantre du chapitre" de la collégiale Saint-Martin. Les deux autres sont Simon-Louis Auger, "Chévecier" (le chefcier est le second dignitaire du chapitre en ordre hiérarchique), et Jean-Baptiste Bénier dont rien n'est dit (des actes postérieurs montrent qu'il s'agit aussi d'un chanoine).

Durant les années suivantes, et jusqu'en 1790, "Fournier chantre" signe parfois dans le registre paroissial, notamment à des mariages ou des inhumations de notables. Il est également présent, et signataire, le 7 juillet 1789, au mariage d'Antoine JORDANIS, recteur des écoles de cette ville, 30 ans, fils majeur d'un perruquier de Saulieu, avec Ambroise Victoire Melin / Melun, orpheline d'un notaire de La Charité-sur-Loire. Sa signature disparaît complètement en 1791 et 1792, ce qui, en soi, prouve que FOURNIER n'était très vraisemblablement pas un chantre gagiste, sinon il aurait pu continuer son service à l'église devenue paroissiale.
Son statut pose question néanmoins, notamment parce que La France ecclésiastique ne mentionne comme dignités du chapitre de Léré que prévôt et chefcier. Alors, quid du chanoine chantre ? Cela pourrait être l'équivalent local du prévôt.

Mise à jour : 5 juillet 2020

Sources
Chr. Maillard, Le chapitre et les chanoines de la "Noble et insigne Église Saint-Martin de Tours"…, 2007 ; F-Ad18/ BMS Léré

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